Je ne sais pourquoi , mais la Grèce me fait de la peine. Si l'on se réfère aux déclarations ça et là de diverses sources et notamment celles des Maîtres du Monde et de la Finance de cet ordre nouveau qui est la mondialisation et à leur tête Goldman Sachs tour à tour conseiller-falsificateur de ses bilans économiques puis agence de notation de l'état de son économie: La situation en Grèce est intenable. Cette situation vécue depuis 2008, avec la crise des subprimes et autres produits financiers dérivés par une pays livré un temps par des socio-democrates admirateurs du libéralisme et de la mondialisation cher à Tatcher et à ses disciples de Goldman Sachs à travers la surconsommation et le gaspillage. Tout les economistes sérieux s'accordent que la Grèce ne peut s'en sortir qu'à travers un plan de redressement qui inclut en priorité l'annulation de la dette comme préalable: seul remède possible, l'effacement pur et simple de sa dette car les plans de rigueur successives n'ont été d'aucune efficacité; mieux encore la situation s'est dégradée: la dette à encore augmentée et le chômage aussi. Le pays est en récession depuis plus de six ans. Les Grecs sont de plus en plus soumis à un régime d'austérité et de rigueur sans précédents: ponction sur les retraites et les salaires des fonctionnaires, réformes et assainissement des dépenses publics et sociales avec tous les effets pervers sur la vie quotidienne de la population. Tous les scénarios possibles ont été envisagés: sortie de l'Europe, emprunt swap, déclaration de cessation de paiement donc faillite de la Grèce. On a même parlé de la vente de quelques îles de cette Grèce éternelle, berceau de la democratie. Cette ensemble d'iles habitées de tribus adorateurs du feu et de mangeurs de serpents si chère à Aguamenon si merveillesement décrite dans l'Iliade d'homère.
Ces Grecs qui sont pour les Allemands et pour les peuples de l'Europe du Nord: un peuple de fainéants, de profiteurs, qui détestent l'ordre et le bien commun. Cette vision caricaturale, reflexe et posture de classe, d'une population soit disant riche face à une vivant avec elle et en difficulté ajouté à cette éternelle idée recue d'un Nord travailleur et discipliné et un Sud fainéant aimant vivre dans le désordre et les combines. La Grèce est considérée par beaucoup comme un lieu de villégiature et de détente; un pays plein de soleil, ou on nait pour s'exiler. Un pays de marins en eternelle errance où on va pour s'amuser . A force de répéter un mensonge et de le faire répéter on finit par le croire. Dixit Goebbels.
Certes la Grèce à besoin de réformes et sa population doit aussi vivre selon ses moyens, patienter, s'unir partager les difficules et faire des efforts et croire à de jours meilleures. Mais l'Europe à le devoir aussi d'aider les pays en difficulté dans son intérêt. L'Allemagne aussi, elle qui a réussie sa réunification grâce à l'Europe doit aider la Grèce et ne pas la considérer comme un espace peuplé de consommateurs et de bons à rien.
mardi 30 décembre 2014
La Grèce
jeudi 27 novembre 2014
Deux poids, deux mesures.
Hier, vers 15 h de retour de mon travail à Sidi Amar et après un crochet à Chbaïta Mokhtar pour ramener mon épouse. J'ai du faire face comme tous les automobilistes ( y compris les ambulances) allant vers Annaba sur la nationale 16 à un embouteillage monstre. Renseignement pris: il s'agissait de dégager la voie pour l'aéroport afin d'évacuer le Wali de Annaba vers l'etranger, pour des soins suite à un infractus. Admis la veille dans une clinique privée de Annaba spécialisée en cardiologie:la clinique Boumerouane, les autorités du pays décidèrent qu'il était préférable de le soigner ailleurs qu'en Algérie.
Il y'a quelques années, un collègue universitaire à eu le même problème. Admis au service d'urgence de cardiologie d'un hôpital public: l'hôpital Ibn Sina, il était abondonnė dans le couloir avec plusieurs autres malades dans l'attente d'une prise en charge par des medecins urgentistes qui travaillaient en flux tendu car le service datant de années 50 recevait les malades de plus de quatre Wilaya. Il a fallu l'intervention d'un responsable de l'Université pour être aussitôt admis dans un service de réanimation médical dont le chef de service: un ancien directeur de l'hôpital à pu équiper et s'occuper de son service pour le rendre convenable et fonctionnel. Il a pu être soigné.
Un constat s'impose: comment un citoyen peut -il croire au discours de responsables désignés pour améliorer et rendre fonctionnelles les structures et les espaces sensées les accueillir alors qu'eux mêmes les fuit. Comment peut-on croire un instant à la volonté de nos dirigeants de sortir ce pays du sous développement et de la misère. Personne n'y crois. Mais qu'ils aient au moins la décence de se faire soigner chez eux quand c'est possible.
samedi 25 octobre 2014
Alima
mercredi 20 août 2014
Voyage à Mostaganem
Cela fait deux jours que je suis a Mostaganem, une ville cotière à l'embouchure de la plaine de la Mecta, coincée entre Oran: 80km à l'ouest et la delta du Cheliff plus à l'est. Comme toutes les villes d'Algérie à qui elle ressemble par ses couleurs ocres, ses odeurs et ses espaces inachevés qui donnent l'impression d'un pays en perpétuel chantier avec ses vieilles batisses jamais repeintes et ses nouvelles pas encore peinte. Un mobilier urbain en souffrance comme abondonné depuis des lustres. Le manque d'hygiène et de propreté sont visibles à travers ses détritus qui jonchent certaines rues de la vieille ville: comme celles prés du port, où on a l'impression qu'ils sont là depuis toujours avec ce décors de bouteilles en plastiques tout le long des rues. Les plages sont mal entretenues et surchargées et sans aucunes commodités: sauf celle de ses eternels gardiens de parkings et ses loueurs de parasols: sales et agressifs. Comme partout d'ailleurs. L'hotel où on est descendu est géré par un personnel distant et sans sourire qui vous fixe avec un visage placide, où tout service -compris dans le sejour- est obtenu après plusieurs réclamations. On se demande parfois si on dérange pas. Ce pays est vraiment un pays de paradoxe. J'ai eu l'occasion de visiter Bouguirat un village agricole coincé entre Relizane à l'Est Mascara au Sud-Ouest et Mostaganem au Nord toutes ces villes sont equidistantes: un épicentre. On y trouve le Douar Djeraïria censé être le lieu d'origine de notre tribu. J'y ai rencontré de personnes portant le même nom que moi. Enfin avant mon retour, je suis passé à Mohammadia pour voir Saada, Mohamed et sa fille Wahiba. Saada est venu me voir à Anthony (Paris) quand j'étais étudiant en France, aujourd'hui malade il est immobilisé dans un fauteuil. J'ai réussi à voir ma soeur Soraya et ses deux fils à Oran et qui vit avec son mari un calvaire quotidien. Voilà mon séjour est terminé. Depuis je suis rentré chez moi à Annaba.
mercredi 21 mai 2014
Ma mère
Ma mère est née en 1935 au environ de Besbes ex Randon: un village colonial de cette riche plaine de Annaba en Algérie de l'union d'un père agriculteur venu de nul part dès l'âge de la puberté après la disparition de son père et son refus d'accepter et voir sa mère se remarier. Cet enfant originaire de Ferdjioua une terre de montagnards, fiers et courageux vivant à l'ombre de cette rude chaîne des babors peu nourricière ne pouvait accepter une situation pareille. Sa mère est née à Iflissen au nord de Tizi Ouzou non loin de Tigzirt dans la grande Kabylie à l'ombre de ses majustueuses montagnes aux neiges éternelles de Lalla Khedidja dans le Djurdjura. Elle est venue à 12 ans rejoindre et assister -comme "bonne" à tout faire- ses frères célibataires venus travailler comme ouvriers agricoles chez des propriètaires de la région de Annaba, dans un exil intérieur pour fuir la misère de ces contrées éternellement hostiles de Kabylie. A trois ans elle perdit sa mère, dont le seul souvenir qu'elle en garde se résume à des gémissements interminables à travers des espaces éphémères sans repères d'un taudis entouré d'arbres et de pierres comme ils en existaient partout dans ces plaines agricoles du début du 20eme siecles . Abondonné par sa mère de sitôt emportée par une malabie à 40 ans, elle est confiée tour à tour à plusieurs familles pour terminer son parcours d'enfant en errance à 8 ans chez sa soeur ainée qui a été mariée depuis. Entre temps elle perdit son père, mort d'une pleurésie, seul et abondonné loin des siens et de sa terre maternelle où il ne remis jamais les pieds. Ma mère se souvient surtout de son frère ainé, un certain Labidi: malade mental avec un comportement d'autiste - d'après les descriptions que l'on fait, et dont on ne retrouva jamais la trace suite à sa dernière fugue après la mort de son père; qui de son vivant le chercher sans relâche pour finir à le ramener à la maison. Elle en garde une image figée, d'un homme blond, très beau aux yeux bleus et d'une certaine corpulence. Elle disait qu'il doit ressemblait à son père... J'ai l'impression que dans son subconscient elle attends toujours son retour... Comme du temps où il rentrait avec son père après une collecte de bois...
Mariée à 18 ans en 1954 au début de la guerre d'Algérie elle est aussitôt abondonnée par mon père un an plus tard, parti en France de peur d'être arrêté comme élément subversif appartenant à la mouvance nationaliste de l'époque: c'était un activiste politique qui serait certainement arrêté et risquais d'être assasiné. Mon Grand-père en fut victime quelques mois après, suite à une rafle mémorable dans notre village, où plus d'une centaine de villageois de tous âges seront arrêtés après l'assassinat d'un colon et une dénonciation. Arrêté il ne rentrera jamais. On raconte qu'il sera humilié torturé par une horde de harkis sans âmes et à moitié débiles dans une ferme transformée en camps de torture à quelques kilométres de notre village. Frêle et affaibli par la soif et la faim, il rendit l'ame à 43 ans pour être enterré dans une fosse commune quelque part dans le néant de l'oubli et de l'indifférence. On le retrouvera jamais.
Après la mort de mon Grand- père, ma mère retourna chez sa soeur ainée avant de rejoindre mon père établi depuis peu à Marseille après une errance à travers la France. Il était peintre en batiment et responsable politico-militaire d'un secteur de la ville de Marseille. Elle vivra 3 ans et demi dans une chambre d'Hotel miteux de la rue de l'arbre, pas loin de la canebière. Agé de 5 ans à l'époque, je fus atteint de tuberculose à cause de l'humidité et de l'enfermememt, j'ai du faire un sejour de 9 mois à Ucel en Corrèze dans un préventorium pour être guéri.
De retour en Algérie après l'indépendance. Mon père fut victime des excités et des opportunistes du 19 Mars, appuyés par l'armée des frontières, il passera plusieurs années au chômage menacé et sans ressources pour avoir critiqué et refusé le régime totalitaire de Benbella. J'avais 8 ans et je me souviendrais toute ma vie de ses moments passés au cours de cette période: un dénuement total, vivant sans électricité ni eau et grâce à la générosité de notre grand mère qui nous avait hébergé et qui nous fournissait de quoi vivre quotidiennement au moment ou d'autres défoncaient les villas des colons et s'appropriait leurs biens. Mort à 55 ans, mon père Moudjahed authentique et fils de Chahid de surcroit n'a jamais été reconnu pour son militantisme et son patriotisme pendant la période de la révolution et après. Il mourra plein d'amertume pour l'injustice dont il fut victime comme d'ailleurs beaucoup de militants du même genre: fidéle à leur ideal de sacrifice et d'amour à leur patrie. Alors que d'autres qui étaient contonnés aux frontières, nourrit par les dons de divers organismes internationaux de charité ou soldats ayant pris les armes le 19 Mars 1962, ont eu droit au titre de Moudjahid parce qu'ils faisait le nombre. Mon père a toujours refusé d'admettre que l'idéal n'existait pas et que l'on reconnait la valeur de quelqu'un, pas pour ce qu'il a fait mais pour ce qu'il vaut et se qu'il peux rapporté. Veuve, ma mère élévera ses enfants les marias et fut toujours là pour les soutenir a tout moment.
Aujourd'hui d'un certain âge, elle vit avec ma soeur dans un appartement que lui a laissé mon père avec comme seul revenu sa retraite de reversion.
mercredi 12 mars 2014
La liberté et le prix de la liberté
Il y'a cinquante ans en 1962, l'Algérie a eu son indépendance. Les Francais ont quitté le pays massivement laissant plus de neuf millions d'Algériens "autochtones" livrés a eux mêmes. Les cadres algériens étaient quasi-inéxistants. Un énorme chantier attendaient les Algériens, notamment dans le domaine éducatif. Il fallait pallier au plus pressé et notamment substituer les milliers de cadres français partis précipitemment par d'autres nécessaire à la bonne marche de l'école, de l'agriculture et des hopitaux. Pour cela on avait fait venir des enseignants des médecins et des ingénieurs de partout: d'Egypte, de Syrie, d'Union Soviètique, de France et d'ailleurs. En envoya dans divers coins du monde des Algériens à la recherche du savoir et du savoir faire. Ce système fonctionna correctement jusqu'a la fin des années soixante dix. Aujourd'hui l'echec est cuisant visible et malheureusement faisant beaucoup de dégats.
vendredi 28 février 2014
Bouteflika et le poker menteur
Coup sur coup, le "clan" présidentiel s'agite. D'abord il essaye de (re)communiquer en produisant en quelques jours plusieurs discours sous forme de longues lettres d'un Président qui est dans l'incapacité de s'adresser de vive voix aux Algériens. Le premier est un message envoyé à l'occasion du malheureux crash de l'hercule C130 sous forme de condoléances et de rappel a l'ordre à une classe politique et des "décideurs" en pleine effervescence, puis un deuxième à l'occasion de la journée du chahid pour rappeler les valeurs de Novembre et enfin un troisième à l'occasion de la fête de l'UGTA pour rappeler le recouvrement de nos richesses minières et énergétiques. Entre temps il adresse un message pour rappeller comme à son habitude au bon déroulement des prochaines élections dans une directive à l'administration pour mieux nous préparer à la fraude massive et au vol du droit fondamental de tout citoyen: la liberté de choisir librement ses dirigeants, tout en faisant annoncer par un premier ministre partisan et soumis, sa candidature comme "indépendant" à la présidentielle comme en 1999: tout un symbole.
Au passage, il taclera certains de ses partisans, notamment le sécrétaire général du FLN, envoyé au charbon comme éclaireur et qui à ses yeux a dépassé la ligne rouge: un vrai mouton de combat qui a foncé tête baissée sur tous ceux qui se sont déclaré contre le 4eme mandat. C'etait le but recherché: frapper les esprits, bousculer les convenances et créer la zizanie. Il fera l'éloge de l'institution militaire dans une ultime tentative sournoise de l'amadouer. Enfin il envoie de nouveaux courtisans à la bataille. D'abord Louisa Hanoune qui parle "d'un clan qui veut salir le président". Puis Charfi un ancien ministre de la justice tombé en disgrâce qui s'attaque à Saïdani, en lui rappellant son " injonction dans l'affaire Chakib Khellil pour le blanchir de toutes les accusations de corruption et de malversations".
Tout un programme, ficelé et fonctionnant à merveille. La machine fonctionne à plein régime. Les troupes sont mobilisées, ils sont composés pour la plupart comme d'habitude de larbins et d'opportunistes de la première et de la dernière heure: colporteurs de mensonges et de contre vérités.
Dans cette partie de poker menteur, Boutéflika excelle dans l'art de la manoeuvre en manipulant tout le monde. Aux militaires à la retraites qui s'opposent ouvertement à son 4ème mandat, Il leur fait un pied de nez en les ignorant. Ses adversaires ne l'intéresse pas. Il les ignore, il ne pésent plus rien.l Ce qui l'intéresse c'est de monter sur le trône et passer le flambeau a ceux qui le protégerons après son départ. Un trône chancelant bâtit autour d'une faune de larbins, de courtisans, d'affairistes et de spéculateurs suceurs de sang. Le peuple ne l'intèresse pas. Ce peuple a qui il reproche sa passivité qu'il utilise aujourd'hui. Ce peuple qui a payé et payera encore le narcissisme de certains personnages dont les appétits et la courte vue ont plongé le pays dans les abimes du sous-développement et de la misère perpepétuelle.
jeudi 27 février 2014
Hamrouche
Mouloud Hamrouche, un ancien Premier Ministre de la Présidence de Chadli Bendjedid dans les années 90 et père des réformes sur les libertés d'associations politiques, et de la presse n'ira pas aux élections présidentielles. Il l'a dit aujourd'hui 27 février 2014 lors d'une conférence à l'hotel Essafir à Alger. Pour lui les élections ne servent à rien. Ce ne sont pas les hommes qui posent problème, mais le système. Un système dépassé et incapable de conduire les affaires courantes du pays, et répondre à son développement. Il ne sert plus en rien: en clair ce système incarné aujourd'hui à travers Boutéflika et tous ceux qui le soutiennent est dangereux pour le pays.
On saurait mieux dire, surtout venant de quelqu'un qui a vécu ce système de l'intérieur et qui le connait bien. Pour lui, la seule alternative qui reste est substituer ce systéme par un autre. Un système qui répondra mieux aux nouveaux défis de l'heure. On notera qu'il insistera au passage que ce changement doit être pacifique.
Prenons à témoin tous les forces vives du pays et s'adressant plus particulièrement à l'armée, lui rappelant au passage ses responsabilités dans la conduite des affaires du pays et son implication dans la politique depuis l'indépendance et le rôle qu'elle peut jouer dans le processus de mise en place d'un système de gouvernance moderne à travers des élections libres et démocratiques bati sur une séparation des pouvoirs et issu d'une constituante. Le rôle de l'armée consisterais a veiller sur le bon déroulement des élections et la mise en place d'institutions pérénnes et non porter son soutien à un système dépassé et moribond. Espérons qu'il sera entendu. Le destin de ce pays en dépends.
lundi 24 février 2014
L'Ukraine
L'Ukraine, cette ancienne république soviétique est soumise depuis son indépendance aux aléas de la géopolitique, de la crise financière et de l'économie. L'Europe qui semble, oublier aujourd'hui que c'est grâce à la bravouve et les sacrifices des soviets que l'Europe existe encore. En s'alignant sur des américains de plus en plus arrogants et béllicistes par leur engagement dans une série de provocation envers la Russie à travers leur soutien à l'agitation de l'ouest de l'Ukraine et notamment a Kiev; berceau d'une contestation hybride entretenue autant par la crise qui touche l'économie mondiale que par les attitudes irresponsables de l'Europe et des Etats-Unis qui soufflent sur les braises de la contestation en faisant miroiter à un peuple avide de liberté et de bien être, un avenir plein de bonheur et de merveilles au sein d'une Europe tournée de plus en plus vers une économie matérialiste et consommatrice et qui n'est pas capable de gérer et de protéger ceux qui sont déjà en son sein , l'exemple de la Grèce et d'autres est là pour nous le rappeler.
Cette Europe fait le jeux des américains. Cette amérique continuent de pratiquer un expansionnisme tout azimuts en déplacant de plus en plus à l'est les frontières de l'otan comme du temps de la guerre froide face à une Russie redevenue riche et puissante et qui semble déranger autant l'Europe que les Etat-Unis depuis que Poutine parle du projet Eurasien . Ce Projet de grand espace de coopération aussi bien militaire que civil fait peur aux américains qui ont peur de perdre leur leadership mondial et leur influence au prix d'une misère et des conflits dans un monde qu'il veulent façonner à leur intérêt: c'est à dire celui de la finance spéculatrice et des lobbys de tout genre. L'Afrique meurtrie par des conflits inter-Etats et des agitations internes de toute origine est l'exemple le plus saignant.
Ce qui se passe aujourd'hui est grave pour l'Ukraine elle-même qui risque la division entre l'ouest pro-europien et l'est russophile, mais surtout pour l'Europe dont le gigantisme et l'expansionnisme risque de la voir chercher à repousser plus loin encore ses frontières et prendre le risque de faire la guerre.
mercredi 19 février 2014
Boutéflika a parlé
Ses courtisans et ses larbins attendaient qu'il parle pour se positionner. Boutéflika a parlé, comme un prophéte qui guide cette faune à la recherche de protecteur. Mais au fond il nous apprends rien de nouveau. Pire, il a parlé pour rajouter à la confusion régnante une couche de plus. On comprends plus rien. D'abord un premier message où il confond condoléances au victimes du crash du C130 de l'armée et discours politique, pour ensuite rajouter un deuxième à l'occasion de la journée du Chahid. Dans les deux messages espacés de quelques jours, il parle pour dire que tout va bien, pour ensuite menacer tout le monde et rappeler les valeurs de novembre qu'il utilise comme fond de commerce en large et en travers sous toutes les formes dans le style des discours des années de plomb: longs et ennuyeux. Il parla pelle-mêle des élections, de la DRS et de la situation dans le pays sans vraiment en parler: il n'évoquera pas un instant les événements du M'Zab par exemple ni la situation dans le pays avec ses émeutes et ses soulévements quotidiens contre l'autorité de l'Etat et ce phénoméne nouveau: les affrontements dans les nouvelles cités dortoirs entre des jeunes désoeuvrés animés par une "arouchia" de quartier, les coupures des voies de communication: routes et voies férrées, la corruption quasi-généralisée mais parlera de la restructuration de la DRS: une opération normale dira t-il, qui n'a rien a voir avec les prochaines élections, prévue de longues dates. Une restructuration nécessaire pour mieux répondre à sa mission, Une mission qui est sensée être centrée sur la sécurité au sein de l'armée. Il n'y a pas de problèmes au sein et entre les différents corps de l'armée, tout ce qui est dit autour sont des mensonges et des agitations politiciennes injustifiées en rappellant dès le début de son message qu'il cumule les fonctions de Président de la république, de Ministre de la défense et de Chef suprêmes de toutes les forces armées, certainement pour rappeler à certains qu'il est le chef et qu'il contrôle un navire qui chavire malgré tout. Cette mise au point est une réponse indirecte aux dernières sorties de certains officiers généraux en retraite très proche du pouvoir réel celui de l'armée et qui sont contre le 4eme mandat de l'actuel président, un Président malade, fatigué et le font savoir en se faisant passer pour les porte-voix des vrais décideurs au sein de l'institution militaire. Sachant tout cela Boutéflika manoeuvre. Il joue une partie de poker menteur, en campant sur sa position de rien dire de ses intentions en faisant parler d'autres quand il s'agit de critiquer ses opposants et de parler de choses qui n'intéresse personne, tout en faisant l'éloge de l'institution militaire et de la DRS pour avoir leurs soutiens pour un très probable 4eme mandat pour lui, mais surtout pour son clan qui est fortement impliqué dans la corruption et les malversations à l'origine du différent entre les deux têtes du pouvoir: la présidence et la DRS. Cette dernière incarnée par le Général Mohamed Médiène un militaire discipliné, il y'a peu de chance qu'elle puissent s'opposer à une candidature de Boutéflika.
Les élections présidentielles du 17 avril agitent la classe politique algérienne. Une classe politique façonnée par un régime militaire et sous le contrôle de la police politique. Une classe politique décevante qui s'accommode de cette situation car vivant des subventions de l'Etat. Un ramassis d'affairistes de la politique. Sans scrupules et sans foi ni loi. Dans tout cela une question persiste: si Boutéflika est impliqué dans les scandales de corruption en cascade qui ont eu lieu depuis son arrivée au pouvoir comme semble le dire certains. Pourquoi l'armée le soutient-il. Une énigme que j'ai jamais compris. Cerise sur le gateau on vient d'annoncer qu'il se présentera au électiond
jeudi 6 février 2014
Bouteflika la DRS et les présidentielles
A l'approche de l'échéance electorale du 17 avril 2014 qui verra les Algériens allaient voter pour l'election de leur Président. Les affrontements entre les tenants du pouvoir, c'est à dire ceux qui décident: qui fera quoi et qui sera quoi dans l'avenir en Algérie commencent à faire apparaître les ambitions de chaque clan. Dans ce pays rongé par le paternalisme à défaut de patriotisme, l'injustice et le favoritisme et dont la dégradation a atteint ses organes vitaux: une école aliénante et frustante, des hopitaux sales et surpeuplés et une justice sombre et foncièrement affairiste. Les partisans d'un quatrième mandat de Boutéflika confronté au refus de la DRS de cautionner cette démarche, s'agitent et essayent d'achever la bête après un démantélement de cette structure par une mise à mort programmée à travers la mise à la retraite du Général Médiène dit "Toufik": Rab Edjaïr, premier responsable de cette citadelle en ivoire sensée être imprenable qui à l'image de l'ancien KGB de l'Union Soviétique contrôle tout, avec ses milliers d'agents et autres délateurs attitrés dissémés partout dans tous les rouages de l'Etat, rien ne se fait et ne se décide sans eux. Ce sont eux les faiseurs de rois et pas quelqu'un d'autre. On a connu le destin du KGB, on attends celui du DRS.
L'armée représentée en la personne du Général Gaïd Salah semble appuyer le quatrième mandat de Boutéflika créant ainsi une fausse note pour la DRS. Il est difficile de croire un instant que Boutéflika peut briguer un nouveau mandat sans l'appui d'une DRS toute puissante, y compris avec l'appui de l'armée. Les partisans du quatrième mandat pour Boutéflika le savent bien et procéderont ainsi pour atteinbre leur objectifs.
En trois phases:
Phase I: Démantélement de la DRS en affectant les directions chargées des secteurs qui font sa force comme ceux de la oresse, la communication, et des enquêtes Judiciaires sous la tutelle de l'Etat Major de l'armée. Avec l'aide du Général Gaïd Salah. Un légaliste sans ambition personnel. Ceci a été fait sur le papier.
Phase II: Reprise en main du parti FLN suivi d'une compagne de communication contre les opposants au quatrième mandat de Boutéflika et notamment la DRS et les responsables du parti dont l'allégance est douteuse. C'est le rôle de Saïdani. Il le fait avec quelques dégats. Mais il le fait bien.
Phase III: Elire Boutéflika à la Présidence, réviser la constitution et nommer un vice-président. C'est le rôle de Sellal et de son administration. Phase la plus délicate qui dépends fortement de la reussite des deux premières.
De l'autre côté, celui des opposants, on sait pas actuellement quelles sont les effets directes des décisions de Boutéflika sur la scène politique et surtout son emprise sur le fonctionnement de l'administration qui permettra d'elire qui elle veut. On propose des candidatures clanistes sans envergures ni épaisseur comme celle de Benflis: un pur produit du système, qui ne pourra pas changer les choses en profondeur, mais continuera de s'accomoder d'un système rentier batit sur l'allégance et la docilité en connivence avec la DRS ou son semblable et non sur l'effort et la qualité des hommes et de leurs génies. Les seules réformes pérennes ont été faites par Hamrouche dans les années 90 dans la foulée des événements d'octobre : parti politique , liberté de la presse, loi sur la monnaie... Hamrouche est détesté par l'armée et les Moudjahidines pour avoir touché à leur priviléges à la même époque. Il n 'a plus d'ambition politique. Pour le reste on navigue entre des partis préfabriqué par la DRS et des partis contonnés dans leur régionalisme dont ils n'ont pas pu s'extirper.
Derrière le rideau, de cette mascarade se joue le destin d'un pays et l'avenir d'un peuple. Les événement du M'Zab et l'impuissance de l'Etat de rétablir l'ordre dans la vallée, les multiples "soulévements" contre l'autorité de l'Etat dans diverses régions du pays, sont inquiétantes et ne semblent guère dans les préoccupations de nos gouvernants. Ce qui est grave au regard des sacrifices de ce peuple pour trouver la quiétude et la paix.
jeudi 30 janvier 2014
Rumeurs et propagande
La rumeur. Rarement vraie, souvent à moitié et parfois totalement fausse. Elle est destructrice sous-adjacente à une manipulation et atteint souvent son but. Le résultat est assuré: elle laisse des traces et le seul rempart contre la rumeur c'est de l'éviter. Souvenez-vous du fonctionnaire de l'Université de Annaba pris en flagrand délit de corruption dont je vous ait parlé dans mon dernier blog. Il s'agissait en fait de rumeur. Le coup est parti, le presse en a parlé. La victime aura beau faire des démentis: le mal est fait.
Autre fait marquant cette semaine: l'histoire des réfugiés Syriens soit-disant refoulés à la frontière Algéro- Marocaine par l'Algérie. Une rumeur et une provocation de la part du Maroc face au refus de l'Algérie d'ouvrir ses frontières terrestres. Le Maroc est prêt à tout pour forcer la main aux Algériens d'ouvrir les frontières. En utilisant des réfugiés Syriens victime de la guerre civile comme alibi, afin de créer une bréche et mettre les Algériens devant un fait accompli. Geste Mesquin.
Enfin je terminerais en évoquant les rumeurs autour de l'affaire Amanda Knox qui ont fait qu'elle ressemble plus a une série télévisée des temps modernes comme dans les réalités show où se mêle jeunesse, sexe, meurtre, intrigues et le suspence rajouté par ses juges Italiens venant toit droit du moyen age pour les américains qui comdamnent puis innocente puis comdamnent puis . . . On sait plus alors on attends.
mercredi 29 janvier 2014
Retour des pénuries
On commencera par là. Parler d'abord de la pénurie de lait en Algérie qui me rappelle des mauvais souvenirs: ceux de se réveiller très tôt le matin et aller chez l'épicier du coin faire la chaîne puis les coudes pour le lait et autres denrées alimentaires qui étaient en constante rupture de stock, car non produitent suffisamment chez nous; ou avoir des relations par ci et par là. Abat la pénurie!
Mais cela c'était il y'a plus de 30 ans, du temps du monopole de l'état sur le commerce extérieur, où l'Algérien ne connaissait pas le chomâge.
Aujourd'hui c'est le privé spéculateur qui importe ce que consomment les Algériens et qu'on n'arrive toujours pas a produire chez nous. Ceci arrange le privé qui doit se faire des bénifices énormes, sans produire aucune richesse pendant que l'Algérie connait un chomâge de masse. Vive la pénurie!
Dans tous les cas, on est toujours le dindon de la farce.
Ce qui nous conduit maintenant de parler de ce fonctionnaire à l'Université de Sidi Amar (Annaba) et membre d'une assemblée populaire élue -de chez nous-: l'APW pour ne pas la citer pris en flagrant délit de corruption par la gendarmerie . L'histoire alimente la vox populi à l'intérieur et à l'extérieur des chaumières par ses froides journées d'hiver. On s'étonne et on oublie - un instant- la pénurie de lait.
PS: Dieudonné l'humoriste français anti-sioniste vient d'être perquisitionné chez lui pour avoir organisé son insolvabilité face au fisc sur l'ordre de la fine équipe israëlienne à l'Elysée: VallSS- MoscoVichy et commandé par Hollande dit Flamby. On lui a saisi 600 000€ en liquide.
Le PS n'est pas le Parti Socialiste Français, mais le Parti Sioniste de France. C'est dommage.
samedi 25 janvier 2014
Les incendiaires
A lire certains articles de presse de "spécialistes" égarés dans les théories de salons du nord de la Méditerranée et d'ailleurs blotti dans un confort éphémére, sans aucun lien avec le réel et le quotidien de ces Algériens pour qui, ils aiment avoir une compassion de façade qu'ils étalent dans certains journaux http://goo.gl/36xUZF http://goo.gl/TXKMsa spécialisés dans la diversion et les amalgames mêlant pêle-mêle la gestion de l'attaque terroriste de Tiguentourine, les émeutes des quartiers populaires autour d'Alger et ailleurs et les événements du M'zab avec leurs manipulateurs et apprentis sorciers, pour monter une théorie d'un "système en fin de vie": formule que l'on nous rabache depuis des décénnies à toutes les sauces: islamique, démocratique et laïque , pour masquer l'impuissance d'une socièté civile et de partis politiques qui ne jouent pas leur rôle en organisant les citoyens de ce pays autour de projets de sociètés fiables et structurant avec des perspectives d'avenir, ce contonant à exaspérer les régionalismes, le manque de liberté et d'injustices réelles ou imaginaires.
Dans le cas de la gestion de l'attaque terroriste de Tiguentourine, l'Algérie soumise à un encerclement terroriste dans la région fomenté par une officine intégriste nourrit aux mammelles des Emirats sionistes du golfe, des rançons des otages occidentaux et du trafic de drogue ne pouvait répondre que par la fermeté à des éléments dans le but principale était d'entrainer l'Algérie dans des négociations longues et difficiles avec comme monnaie d'échange le chantage par une prise d'otages massive; ce qu'il fallait éviter à tout prix. C'est ce qui a été fait par les forces de sécurités Algériennes combinées: armée, police et gendarmerie et non par la DRS organe mystifié par une opposition atone et irresponsable et ses relais occidentaux revanchards et néo-colonialiste. Quand à la méthode, la fin justifie les moyens. Le peuple assume ce fait et soutien son armée.
Les émeutes autour d'Alger et ailleurs sont le résultats et la conséquence de dix ans de terrorisme qui a vu l'exode de milliers de ruraux abondonnés à leur sort par un état incapable de les protéger vu l'immensité de la tâche face une terreur barbare généralisée subissant comme pendant la guerre de Libération les conséquences directes des terroristes: absence de sécurité, absence d'école et chomâge. ..etc. Ces citoyens sont venus se masser autour des grandes villes à la recherche des conditions vitales minimales chez eux contrairement à certains qui ont fuit loin, parfois très loin, afin d'éviter d'entendre les supplices de leur compatriotes et qui reviendront -comme toujours- après la tempête comme ceux revenu le 19 Mars 1962 de partout pour crier victoire et guider ce peuple d'ignorants et de gueux vers le bonheur ensuite vers le paradis. La gestion du quotidien de ces populations est d'autant plus difficile que l'incompétence de l'administration a tout les niveaux est totale que ce soit dans les priorités des besoins que dans la distribution de biens (logements, énergie, eau...). Malgré sa patience, l'injustice réelle ou non, exaspère parfois les tensions des citoyens de ce peuple, créant par effet dominos des émeutes à défaut de révolutions que certains appellent de leurs voeux sans en mesurer les conséquences. Capable d'allumer le feu , comme Néron dont on dit qu'il incendia Rome pour ensuite en rire, ou ces révolutions arabes qui ont mis le monde arabe a feu et a sang au nom d'une liberté jamais acquise.
Les événements du M'zab sont le fruit du laxisme du pouvoir et d'un discours politique véhiculé par certains partis officielles dit d'opposition ou d'organisation dite humanitaires qui loin de tenir des discours responsables sont à l'affût du moindre incident pour culpabiliser une communauté par rapport à une autre et certains groupes secessionnistes dont les activistes postent à longueurs de journées des vidéos truquées et des appels à l'aide et à la détresse à la communauté internationales contre le massacre des Ibadites par les Arabes avec le soutien de la police et de l'administration Algérienne ; Les agneaux appellent les loups au secours par peur du berger. On croit rêver. Il y'a ceux qui oublient les leçons de l'histoire.
En conclusion et à défaut d'un débat responsable au sein de la société à travers ses intellectuels et ses structures (APN, Sénat) qui peut contribuer à nous sortir du sous-développement intellectuel en nous émancipant vers un devenir meilleur et nous guider vers un chemin éclairé et fédérateur pouvant servir de plateforme à la coexistance de toutes les éthnies, communautés, religions, groupes sociaux, minorités de toutes sortes je me permet de rappeler Montesquieu qui disait: «les peuples ont le gouvernement qu'ils méritent». Le reste c'est du blabla.
vendredi 24 janvier 2014
Le Caire sous la terreur
Je me suis jamais remis du fait que les autorités Egyptiennes aient décidé d'exiger des Algériens un visa d'entrée en #Egypte, lorsque l'Algérie était en proie à un terrorisme aveugle et une sauvagerie intégriste sans égale de part le Monde. J'ai eu et j'ai toujours l'impression, comme si un parent ou un voisin m'interdisait de venir lui rendre visite ou qu'il me fermer sa porte quand je suis dans la détresse et que je lui demandais de l'aide. Depuis l'Algérie a payé un lourd tribu -que l'on souhaite à personne- pour retrouver une paix relative, parfois interrompue par quelques épisodes malheureux: soubresauts d'un mal qui se résorbe lentement. Aujourd'hui l'Egypte est en proie a des actions de terreur qui portent atteinte à son intégrité, son économie et sa stabilité. Ce jeudi 23 janvier, une série d'attendats dans divers quartiers du Caire: cette ville éternelle qui a vécu des moments de gloire et de décadance et qui a toujours eu le dernier mot , causant plusieurs victimes et des dégats matériels importants notamment au fameux musée des antiquités, mémoire millénaire de la civilisation de l'Egypte et du Monde à travers les siècles. Certes les Islamistes Egyptiens ont exercés un pouvoir légal fruit d'élections libres aussitôt confisqué par des militaires putshistes mais ne justifie en rien ces attentats aveugles dont les victimes sont pour la plupart des innocents. Les extrémistes qui sont a l'origine de ses méfaits et de ces crimes discréditent l'Islam en pensant défendre une cause perdue d'avance en passant d'un statut de victime à celui de criminels sont à la solde et entre les mains de manipulateurs salafistes et wahabites adeptes de doctrines obscurantistes et rétrogrades . J'imagine mal l'Algérie exiger un visa pour les Libyens ou les Syriens parce qu'ils sont dans la tourmente, comme l'a fait l'Egypte et le Maroc, contrairement à la Tunisie dont la solidarité et la sagesse ont été sans failles malgré les conséquenses endurées pour son soutien à l'Algérie.
mercredi 22 janvier 2014
Drame
Ce matin en arrivant à mon travail, à l'Université d'#Annaba à Sidi Amar, j'étais accueilli par la nouvelle d'un drame qui c'est passé la veille: La mort d'une jeune fille de 21 ans à l'intérieur de l'enceinte universitaire dans un taudis construit dans un recoin boisé et isolé par son compagnon: un égaré et repris de justice à peine plus agé qu'elle et fils d'un travailleur de l'Université: un employé des cuisines de l'onou. C'est dans ce taudis construit de branchage et de ramassis de taules ondulées quelle a rendu l'âme sans assistance ni secours, dans le froid et sous la pluie de l'hiver. La jeune fille était enceinte de trois mois et complétement dépendante de son compagnon qu'elle suivait partout et qui avait sur elle -d'après les dires- un ascendant assez fort. Les autorités ont ouvert une enquête pour déterminer l'origine et les circonstances du décès. Il reste que ce drame interroge sur le laxisme de l'administration et le laissé-allé du service de sécurité de l'Université qui tolère l'implantation d'une baraque au sein d'une enceinte Universitaire sans sévir sous le prétexte que cette personne a déjà été chassée a plusieurs reprises du même endroit et qu'elle y revient a chaque fois. Plus grave encore elle nous interroge sur le devenir d'une jeunesse de plus en plus sans repères, livrée à elle -même,dépravée, et sans avenir.