Je me rappellerai toujours comme un retour de boomerang , la phrase de mon frère Farid sur son lit d'hôpital quelques semaines avant son départ vers un autre Monde: "Baki mon frère, je suis malade et je n'ai trouvé aucun soutien". Depuis je ne cesse de méditer ce cri de détresse qui résonne encore dans mes oreilles comme un bruit sourd et inaudible. J'étais impuissant face à une détresse pareille: sans voix, sans espoir. Je ne pouvais lui répondre. J'avais baissé les yeux. Il avait compris. Cet échange dans le silence hante mes nuits et m'empêche parfois de dormir. Mon père aussi m'avait dit la même chose à quelque chose près: le vendredi 1 juin 1990; je me rappelle de ses gémissements et sa demande d'aide pour une prise en charge à l'étranger. Il rendra l'âme le dimanche 3 juin 1990. J'étais impuissant à l'aider. J'avais l'impression d'être inutile. Devant cette impuissance je suis révolté contre moi - même. Aujourd'hui confronté à divers problèmes: scolarité de yacine ( ses résultats sont catastrophiques au lycée ); il n'a pu se remettre de la grève sauvage de deux mois déclenchée par les trabendiste du CNAPEST. Le problème de voisinage ( une ancienne immigrée qui se prostitue en France et qui est devenue folle et qui n'arrête pas de crier dans le bloc ou j'habite sans jamais s'arrêter), le mauvais caractère de mon épouse (qui passe ses trois quart du temps a bouder se renfermant sur elle même en écartant ses yeux hilares et absents): je suis résolu à prendre des décisions difficiles afin de retrouver la paix et la sérénité pour le temps qui me reste.
dimanche 24 mai 2015
Drôle de destin
mardi 12 mai 2015
Le procès El Khalifa
Le Procès El Khalifa et son ballet de voyous et à leur tête un "Golden Boy " Abdelmoumen Khalifa pur produit du système Boutéflika: personnage effronté, "fils de son père" , manipulateur, flibustier et menteur invétéré, donc se permettant tout, niant au passage en bloc toutes les évidences que lui présente le juge dans son rôle dans la création, la gestion et la disparition du groupe El Khalifa et accessoirement dans la dilapidation a grande échelle des deniers publics. A l'écouter, on a l'impression soit d'avoir affaire à un voyou qui a manipulé tout le monde sans que personne ne se rende compte: un magicien. Soit a un attardé mental naïf qui a été utilisé et manipulé par de puissants personnages obscures d'un système pervers: une invention perpétuelle d'une vox populi en mal d'informations sensationnelles . Un procès spectacle ou tous les accusés emboîtent le pas à l'accusé principal pour se lancer dans une succession de discours mensongers niant toutes les preuves présentées par un juge mal à l'aise , et se permettant même certaines moqueries et remarques déplacés. Un procès bâclé qui risque d'humilier une justice dans l'incapacité d'être à la hauteur de l'enjeu: faire éclater la vérité , punir les voleurs, les escrocs et protéger les honnêtes gens. Ce procès ménage les loups et rit des brebis. Ce voyou manipulateur a drainé derrière lui une faunes de profiteurs opportunistes flibustiers sans scrupules hors du temps se croyant tout permis et n'ayant peur de personne. Si après le procès la justice n'est pas rendue et ses bandits blanchis alors des jours sombres guettent ce peuple amnésique et immature.
vendredi 8 mai 2015
Le début de la fin
D'apres la presse: trois Lycées ont été incendiés par leur élèves dans l'Algérois. Les responsables sont pour la plupart des élèves de classes de terminales contestatataires qui demande "El Ataba", c'est à dire une limite dans le programme de révision du baccalauréat. C'est une des conséquences prévisible de cette grève de deux mois des enseignants du secondaire. Une grève plus politique que socio-professionelle. Une grève qui veut mettre le pays a genoux. Car malheureusement, beaucoup ne font pas la différence entre un Etat Nation et un régime politique quelque qu'il soit. Les contestataires sont dans cette logique. Cette logique inauguré par le FIS et ses satellites au cours des années 90, qui voulait prendre le pouvoir en passant sur le cadavre de l'Etat et de ses citoyens. La résistance , les désastres et les conséquences ont été vécue et ont été payées très chères.
Après les routes coupées aux usagers par des demandeurs de logements, c'est l'école qui subit les conséquences de l'incompétence et du populisme d'un système politique illégitime et sans réelle volonté de s'occuper des problèmes des gens. Après la sécurite et la santé, aujourd'hui c'est au tour de l'éducation qui est mise à mal par les affairistes incompétents. A ce rythme l'Etat commence à ce déliter sûrement et durablement.