dimanche 24 mai 2015

Drôle de destin

Je me rappellerai toujours comme  un retour de boomerang , la phrase de mon frère  Farid sur son lit d'hôpital quelques semaines avant son départ vers un autre  Monde: "Baki  mon frère, je suis malade et je n'ai trouvé aucun  soutien". Depuis je ne cesse de méditer ce cri de détresse qui résonne encore dans mes oreilles comme un bruit sourd et inaudible. J'étais  impuissant face à une détresse  pareille: sans voix, sans espoir. Je ne pouvais  lui répondre. J'avais baissé  les yeux. Il avait compris. Cet échange  dans le silence hante mes nuits et m'empêche parfois de dormir. Mon père aussi m'avait dit la même  chose à quelque  chose près: le vendredi 1 juin 1990;  je me  rappelle  de ses gémissements  et sa demande d'aide pour une prise en charge à l'étranger. Il rendra l'âme le dimanche 3 juin 1990. J'étais impuissant à  l'aider. J'avais l'impression d'être inutile. Devant cette impuissance je suis révolté  contre moi - même. Aujourd'hui  confronté à divers problèmes: scolarité  de yacine ( ses résultats sont catastrophiques au lycée ); il n'a pu se remettre de la grève sauvage de deux mois déclenchée  par les trabendiste   du CNAPEST. Le  problème  de voisinage ( une ancienne immigrée qui se prostitue en France et qui est devenue folle et qui n'arrête pas de crier dans le bloc ou j'habite sans jamais s'arrêter),  le mauvais caractère  de mon épouse (qui passe ses trois quart du temps a bouder se renfermant sur elle même en écartant ses yeux hilares et absents): je suis résolu à prendre des décisions difficiles afin de retrouver la paix et la sérénité  pour le temps  qui me reste.

mardi 12 mai 2015

Le procès El Khalifa

Le Procès  El Khalifa et son ballet de voyous et à leur tête  un  "Golden Boy " Abdelmoumen Khalifa  pur produit du système Boutéflika: personnage  effronté, "fils de son père"  , manipulateur, flibustier et menteur invétéré, donc  se permettant tout, niant au passage  en bloc toutes les évidences que lui présente le juge dans son rôle dans la création, la gestion et la disparition du groupe El Khalifa et accessoirement dans la dilapidation a grande échelle des deniers publics. A l'écouter, on a l'impression soit d'avoir affaire à un voyou qui a manipulé  tout le monde sans que personne ne  se rende compte: un magicien. Soit a un attardé mental naïf qui a été  utilisé et manipulé  par de puissants personnages obscures d'un système  pervers: une invention  perpétuelle d'une vox populi  en mal d'informations sensationnelles . Un procès  spectacle ou  tous les accusés emboîtent le pas à l'accusé principal pour se lancer dans une succession de discours mensongers niant toutes les preuves présentées par  un  juge mal à l'aise , et se permettant même  certaines moqueries et remarques déplacés. Un procès bâclé qui risque d'humilier une justice dans  l'incapacité  d'être à la hauteur de l'enjeu: faire éclater la  vérité ,  punir les voleurs, les escrocs et protéger les honnêtes gens. Ce procès  ménage  les loups et rit des brebis. Ce voyou manipulateur a drainé derrière lui une faunes de profiteurs opportunistes flibustiers sans scrupules  hors du temps se croyant tout permis et n'ayant peur de personne.  Si après le procès la justice n'est pas rendue et ses bandits  blanchis alors des jours sombres guettent ce peuple amnésique et immature.

vendredi 8 mai 2015

Le début de la fin

D'apres la presse: trois Lycées ont été incendiés par leur élèves dans l'Algérois. Les responsables sont pour la plupart des élèves de classes de terminales contestatataires qui  demande "El Ataba", c'est  à dire une limite dans le programme de révision du baccalauréat. C'est une des conséquences prévisible de cette grève de deux mois des enseignants du secondaire. Une grève plus politique que socio-professionelle. Une grève qui veut mettre le pays a genoux. Car malheureusement,  beaucoup ne font pas la différence entre un Etat Nation et un régime politique  quelque qu'il  soit. Les contestataires sont dans cette logique. Cette logique inauguré par le FIS et ses satellites au cours des années  90, qui voulait prendre le pouvoir en passant sur le cadavre de l'Etat et de ses citoyens. La résistance , les  désastres et les conséquences ont été vécue et ont été payées  très chères. 
Après les routes coupées aux usagers par des demandeurs de logements, c'est l'école qui subit les conséquences de l'incompétence et du populisme d'un système politique  illégitime et sans réelle volonté de s'occuper des problèmes des gens. Après la  sécurite et la santé,  aujourd'hui c'est au tour de l'éducation qui est mise à mal par les affairistes incompétents. A ce rythme l'Etat  commence à ce  déliter sûrement et durablement.