mardi 30 décembre 2014

La Grèce

Je ne sais pourquoi , mais la Grèce me fait de la peine. Si l'on se réfère aux déclarations ça et là de diverses sources et notamment celles des Maîtres du Monde et de la  Finance de cet ordre nouveau qui est la mondialisation et à leur tête  Goldman  Sachs tour à tour conseiller-falsificateur de ses bilans économiques  puis agence de notation de l'état de son économie: La situation en Grèce  est intenable. Cette situation  vécue  depuis 2008, avec la crise des subprimes et autres produits financiers dérivés  par une pays livré un temps par des socio-democrates admirateurs du libéralisme et de la mondialisation cher à Tatcher et à ses  disciples de Goldman Sachs  à travers  la surconsommation et le gaspillage. Tout les economistes sérieux s'accordent que la Grèce  ne peut s'en sortir qu'à travers un plan  de redressement qui inclut en priorité  l'annulation  de la dette comme préalable: seul remède  possible, l'effacement  pur et simple de sa dette car les plans de rigueur  successives n'ont été  d'aucune efficacité; mieux encore la situation s'est dégradée: la dette à encore augmentée et le chômage aussi. Le pays est en récession depuis plus de six ans. Les Grecs sont de plus en plus soumis à un régime d'austérité  et de rigueur sans précédents: ponction sur les retraites et les salaires des fonctionnaires, réformes et  assainissement  des dépenses publics et  sociales avec tous  les effets pervers sur la vie quotidienne de la population. Tous les scénarios possibles  ont été  envisagés: sortie de l'Europe, emprunt swap, déclaration  de cessation de paiement  donc faillite de la Grèce. On a même parlé  de la vente de quelques  îles de cette Grèce  éternelle, berceau de la democratie. Cette ensemble d'iles habitées  de tribus adorateurs du feu et de mangeurs de serpents  si chère à Aguamenon si merveillesement  décrite  dans l'Iliade d'homère.
Ces Grecs qui sont pour les Allemands et pour les peuples de l'Europe du Nord: un peuple de fainéants, de profiteurs, qui détestent l'ordre et le bien commun. Cette vision caricaturale, reflexe et posture de classe, d'une population  soit disant riche face à une vivant avec elle et  en difficulté ajouté  à cette éternelle  idée recue d'un Nord travailleur et discipliné  et un Sud fainéant aimant vivre dans le désordre et les combines. La Grèce est considérée par beaucoup comme un lieu de villégiature et de détente; un pays plein de soleil, ou on nait pour s'exiler. Un pays de marins en eternelle errance où on va pour s'amuser . A force de  répéter un mensonge et de le faire répéter on finit par le croire. Dixit  Goebbels. 
Certes la Grèce à besoin de réformes et sa population  doit aussi vivre selon ses moyens, patienter,  s'unir partager les difficules et faire des efforts et croire à de jours meilleures. Mais l'Europe à le devoir aussi d'aider les pays en difficulté dans son intérêt. L'Allemagne aussi, elle qui a réussie sa réunification grâce à l'Europe doit aider la Grèce et ne pas la considérer  comme un espace peuplé de consommateurs et de bons à rien.