mercredi 22 novembre 2017

Mon fils Yacine

Ce soir comme de coutume on s'est chamaillé, encore Yacine et moi. Pour une histoire de bruit qu'il faisait avec sa console PC et qui me laissait pas dormir. Mais  cette fois le ton est monté et il m'a manqué de respect. J'étais obligé de lui cogner dessus sachant que cela ne servait à rien. Mais cela m'a permis d'entendre de sa bouche des choses  que je ne soupçonnais  pas de lui. Les complaintes de sa mère  sur mes remarques qu'elle rappelé sans cesse  en mon absence, les vieilles rengaines d'adolescent de son frère: imaginaires pour la plupart. Enfin le grand déballage pour quelqu'un  dont j'espèrais un comportement plus mâture et plus responsable. Bref, du gâchis dont l'origine est le comportement et la nature de sa mère: un être immature et d'une jalousie primaire bercée dans un environnement de haine et de complaintes permanentes du levée  au coucher du soleil.

lundi 18 septembre 2017

Crise et traitement.

En écoutant le discours d'Ouyahia à L'APN sur la situation du pays et la crise financière et comment y faire face, je ne peux me remémorer les propos d'un ancien ministre d'économie polonais de l'ère socialiste qui s'interrogeait toujours en 1991, alors qu'il était déjà passé à l'ouest depuis longtemps sur l'incapacité des régimes socialistes de produire suffisamment  de richesse afin de la partager au plus grand nombre et ainsi conduire au bien être de tous; ce qui étais l'objectif de ces régimes . Ces systèmes ont montré leurs limites et personnes n'a pu expliquer les raisons; comme quoi les sciences économiques ne sont pas une science exacte. Comment  peut-on croire que ce qui n'a pas marché dans des sociétés organisées et industrialisées, marchera dans des sociétés post-coloniales avec des régimes populistes égalitaires  issus d'organisations tribales arriérées, de zaouias religieuses irrationnelles et fatalistes .
Bouteflika et Ouyahia veulent certes que le niveau  de vie des Algériens ne baissent pas  et que les mesures et la politique  sociale de construction de logements de soutien au produits de première nécessité  (lait, farine, énergie...) continue, et que la gratuité  des prestations sanitaires et de l'enseignement aussi,  alors que le pays n'a plus aujourd'hui les capacités de cette politique. Sauf s'il a recours à un financement non conventionnel de la demande intérieure notamment  les salaires et le budget de fonctionnement de l'Etat pour combler les mesures sociales de l'Etat chiffrées à plus de 15 Milliards de dollars, soit environ le tiers des recettes supposées en devises avec un baril à plus de 50€. Le drame c'est  que cette politique c'est toujours faite au détriment  de la qualité y compris dans des domaines sensibles et vitaux comme l'enseignement et la santé dont la qualité ne cesse de se détériorer pour atteindre des niveaux alarmants.  L'introduction d'un financement participatif dans certains secteurs comme la santé et l'enseignement supérieur par une libéralisation accompagnée de mesures de protection pour les plus faibles. Ces mesures doivent  être  graduelles et maîtrisées. Le soutien de l'Etat à l'énergie sous toute ses formes doit aussi être levé au regard des quantités énormes qui quitte le pays à travers les frontières.  Pour l'eau et l'électricité  l'Etat doit faire payer les consommateurs selon un barème graduel en fonction de leur revenus et de leur consommation.

jeudi 14 septembre 2017

Ouyahia

Le Si Ahmed des années 90 est de retour et j'espère qu'il a changé. Il me fait peur. Parce que en 90 il en a fait bavé  aux Algériens. Il a appliqué  les recommandations du FMI et des Généraux au pouvoir avec zèle pour venir ensuite nous dire qu'on lui a fait "faire le sale boulot " et qu'il n'a fait que son travail. Rien que cela. Bilan : 500.000 emplois supprimés et des centaines d'entreprises dissoutes, départ massives à la retraite anticipée à des âges relativement jeunes. Compagne d'emprisonnement injuste de centaines de cadres dirigeants d'entreprises pour des motifs absurdes de mauvaises gestions sur l'ordre de décideurs qui voulaient trouver des boucs  émissaires parmi les Algériens les plus utiles et les plus vulnérables: les cadres tous corps confondus. Ce dimanche Ouyahia dévoilera son plan et la population attend les mauvaises nouvelles avec Ouyahia  à la manoeuvre.

vendredi 8 septembre 2017

Annaba martyrisée

Comment  rester immobile et insensible devant la situation que je vis avec mes concitoyens à Annaba  transformée en enfer avec sa  population comme otage et cela depuis plusieurs  semaines. Une ville sans eau. Une ville mal gérée, livrée au apprentis sorciers et prédateurs de toutes sortes. Les nouvelles sont très mauvaises. Un Etat absent et laxiste pour ne pas dire complice d'une situation qu'il pouvait  prévoir et gérer avec sérieux. Sauf que comme  à chaque fois on compte sur les miracles qui parfois se produisent et parfois  pas. Le Complexe sidérurgique  d'El Hadjar poumon économique  et social de la région est a l' agonie et a arrête toute production est pour manque  d'eau ainsi que d'autres usines dans la région avec à la clé des milliers de travailleurs au chômage technique.  Le modèle  sociale et économique choisi par nos dirigeants les dépasse. Comment parler de développement dans un pays qui n'arrivent même pas à maîtriser ses besoins vitaux et dont les dirigeants manquent de visions. Cette crise de l'eau à mis à nu des dirigeants irresponsables qui au mieux sont moins compétents que les marabouts. Ce sont des charlatans qui savent que l'eau tombent du ciel mais qu'il faut  la mériter et que "Dieu nous a puni pour nos péchés". Tout se mérite. Le reste appartient au bas Monde et pour ceux qui ne mérite  pas ce sort, c'est une épreuve et un test de Dieu qui  les aime et les prépare à l'haut delà. Alors les gens ont soifs et sont sales et c'est normal. Il faut être patient. C'est cette vie que l'on mérite.

lundi 23 janvier 2017

Mon voisin El Hadj

Mon voisin El Hadj Salah ''Ami salah''  est mort cette nuit  vers minuit suite  à une longue agonie qui a duré plusieurs mois. Il respirait difficilement. Ses poumons étaient encrassés de particules fines de bois et de colle qu'il a inhallé, pendant toute sa vie de menuisier. C'est mon voisin depuis plus de trente ans. Un voisin exemplaire: calme, travailleur, cultivé et bon père de famille. Ponctuel, c'était mon horloge: le bruit de sa porte en face  de la mienne à des heures fixes de façon quotidienne; quand il partait ou rentrais du travail m'indicais l'heure. Combien de bons moments  nous   avons passé ensembles chez lui à discuter de choses et d'autres. Les discussions que j'ai pu avoir avec lui ont été très  enrichissantes.. Ce lecteur assidu  des revues scientifiques et d'histoires pouvait aussi bien parler du fonctionnement de l'hélicoptère et comment elle se vise dans l'air, que  de la deuxième Guerre Mondiale. Aujourd'hui le 29 Janvier 2016, il est parti laissant un vide énorme dans ma vie. C'était un débrouillard. Un touche a tout, qui sait tout faire: de la plomberie à  l'électricité en passant par la mécanique, rien ne lui était étranger. Orphelin à 14 ans, il travaillera  très jeune pour subvenir au besoin de famille dans divers métiers.  Fier et  honnête et d'une gentillesse rare.  Pour un menuisier; garder tous ses doigts après  60 ans d'activité est une grande performance de quelqu'un, qui sait ce qu'il fait. Il à laissé sa femme El Hadja Tounes, une femme de sa tribu et de sa famille. Une maman poule.