vendredi 27 septembre 2019

Election Présidentielles 2019

Je pensais -mais j'ai eu tort- que le pouvoir réel incarné à travers le chef d'Etat Major le General Major Gaid Salah et l'armée en général avait compris  que l'Algérie a changée et qu'elle doit changée  et que les  nouvelles générations aspirent et exigent une nouvelle organisation sociale transparente et réellement démocratique avec une alternance du  pouvoir entre les différents courants de la société. L'entêtement des décideurs à croire  à une possible accommodation de la majorité de la population à un système militaro-rentier corrompu laxiste et archaïque qui nous a conduit à une guerre civile puis à la faillite  est un leurre. Les signes de la débâcle sont là et ne sont pas trompeurs sur la continuité de vivre dans le désordre. Continuer  la prédation des richesses du pays en infantilisant le peuple indéfiniment.  Justifier et légitimer  la fraude électorales en s'aidant de  partis préfabriqués squattés par des délateurs zélés  qui  utilisent des valeurs  et le bien communs de tous les Algériens comme fond de commerce pour assouvir leurs désirs égoïstes et se construire une notoriété malhonnête et éphémère est une grave imposture. 
Constitutionnellement aucun parti ou organisation bâti  exclusivement autour d'une constante de la nation ne doit être toléré ni le sigle FLN qui est le bien commun de tous, ni  les partis religieux ni les partis à connotation régionale ou culturelle. 
Ainsi deux faits et pas des moindres m'ont donné tort de croire à ce régime où le pouvoir à été et est chez ceux qui ont les armes: c'est à dire les plus forts au sens répressif, et qui n'ont pas souvent la bonne solution sinon toujours la mauvaise. Ce qui explique   
1. La précipitation à organiser des élections pour  les élections en présence d'un exécutif issu d'un système militaro-rentier  fraudeur et corrompu en s'acommodant d'un retour en force des anciens du système qui ont failli dans la  gestion des affaires du pays et qui espère reprendre du service pour conduire le pays vers sa disparition.  La candidature  de deux  anciens Premiers Ministres  septuagénaire de Bouteflika purs symboles du système militaro-rentier  qui sont aussi responsables de l'état  ou nous sommes que ceux qui croupissent à la prison d'El Harrach.
2. L'instrumentation de la justice a des fins inavoués de règlement de comptes personnels en prétendant accompagné et soutenir le soulèvement du 22 février 2019