mardi 31 août 2010

Défilé de Ministres

Comme chaque Ramadhan, le président invite ( ou convoque) ses Ministres pour une séance d’évaluation du secteur dont ils ont la charge(une invention de Bouteflika hors institution ) . Le dernier en date est celui de commerce. Depuis l’indépendance: c’est a dire il y’a 50 ans , ce secteur a été délaissé pour produire un marché informel qui ronge notre économie  et brasse des milliards sans aucun contrôle de l’Etat. Le résultat est visible à travers la ruralisation de la ville avec ses milliers de vendeurs à la sauvette en tout genre et ses fortunes amassées en peu de temps par des individus sans scrupules importateurs de marchandises et de produits d’une qualité plus que  douteuses faisant de l’Algérie un des plus grands dépotoirs du Monde.  Ce qui est le plus désolant dans le communiqué rendant compte sur cette rencontre et qui s’étalent plus sur une comptabilité de chiffres: citant pèle mêle les saisies, le nombre de contrôles et j’en passe. C’est la continuité  dans la mauvaise gestion du problème, qui ne peut se résoudre qu’a travers de smécanismes permettant de réguler le marche, comme la construction de nouvelles espaces de ventes et d’exposition, création de marchés hebdomadaires  dans l’espace urbain,  contrôle de la provenance et de l’origine des marchandises vendues, contrôle du flux de l’argent et j’en oublie… Une vrai politique commerciale, pas du bricolage et des félicitations du président.

jeudi 26 août 2010

Enfin un conseil des ministres

Y

Hier s’est réuni un conseil des ministres. Le premier de la saison. Ils sont tellement rares ces temps ci qu’il faut en parler: ceci fait parti de la nouvelle gouvernance de notre cher presidène: efficace et concis. Le prochain, il aura lieu le mois de  … on verra bien.  le président est occupé ailleurs. Il auditionne ses ministres, seul à seul pour leur tirer les oreilles: comme un chef de Zaouia . A chaque fois un communiqué vient faire état des orientations et recommandations du président. On se croirait en train de lire la Pravda du temps de l’Union Soviétique version” zoui”. On essaye de remettre les pendules a l’heure; déréglée depuis longtemps par  des bandes successifs  d’incompétents et de rapaces au commandes des affaires du pays. Résultats: Chômage endémique , corruption, dilapidations de deniers publics, vols et accaparations des biens de l’Etat, et pour couronner le tout l’insécurité sous toutes ses formes avec   un terrorisme armé qui s’est installé dans la durée. Nos jeunes sont en train de mourir dans les maquis et d’être bouffé par les poissons quand ils essayent de traverser la méditerranée  en quête d’une  vie meilleure.

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jeudi 19 août 2010

Un an déjà

Cela fait bientôt une année que j’ai pas couchée une ligne dans mon blogs. Je ne sais pas , mais j’ai l’impression que le temps c’est arrêté et que rien ne m’intéresse. Le pays où je vis est un pays où on a inversé les valeurs. Sa dégradation  est effrayante malgré   l’argent investi pour maintenir l’essentiel en fonctionnement: une administration et une justice qui gère  le commun de chacun et les relations entres les citoyens, un système de santé digne de ce nom et une système éducation prometteur pour pour l’avenir.

Depuis l’ère Bendjedid, le Pays s’est enfoncé dans le désordre: Pour conduire le pays à une guerre civile, à la dégradation de  la vie courante en générale: justice , éducation, santé , à la corruption et aux dilapidations des deniers publics. Les efforts consentis depuis l’arrivée de Bouteflika apparaissent comme dérisoires par rapport aux moyens consentis. Mais le plus grave: c’est que le pays continu de fonctionner avec les mêmes  méthodes et  mêmes personnages des décennies qui ont conduit à la débâcle à tel point que les effets produit sont d’une perversité inégalée: explosion du marché informel , ruralisation des grandes villes, urbanisation anarchique et exodes rurales, fuites fiscales, blanchissement d’argent … etc.

Au final, on a du mal a resté honnête  dans ce pays. Sinon on meurt.