Une vague d'attentats ont secoué la planète ce Jeudi 25 juin 2015. A Sousse en Tunisie 37 touristes ont été abattus froidement sur une plage dans une opération terroriste revendiqué par DAECH. Une bombe a explosé en plein prière du vendredi dans une mosquée chiite au Koweït: bilan plus de 40 morts. Les shebab: des islamistes radicaux somaliens ont attaqué une base de UA (Unité Africaine), faisant une cinquantaine de morts. Enfin, en France un illuminé se revendiquant de l'islam décapitera son patron pour ensuite utiliser son véhicule, pénétrer dans une usine de fabrication de gaz industriels et essayer de l'exploser.
samedi 27 juin 2015
vendredi 19 juin 2015
Boumédiène
Petit à petit, les langues se délient. Cinquante ans après les faits, le Colonel Tahar Zbiri, Chef d'Etat Major de l'époque et un des principales artisans du coup d'état qui a abouti à la destitution de Benbella la nuit du 19 juin 1965, parle dans le journal El Watan du 18 juin 2015. Il relate la scène en détail: le groupe de militaire qui était avec lui: ahmed Draa responsable de la sûreté, Saïd Abid commandant de bataillon et d'autres...; l'attitude digne de Benbella qui les suivra sans résistance . Mais surtout, le pourquoi et l'état d'esprit des responsables ayant décidé ce coup d'état et plus particulièrement Boumédiène qui avait "la peur au ventre" que les choses tournent mal" lui qui pensait à juste raison qu'il serait le prochaine victime de Benbella après le limogeage successif de Medeghri et Boutéflika : ses principaux soutiens.
Le Colonel emploiera même une expression qui en dit long sur la situation de Boumédiène et de son état d'esprit: "il se sentait sans ailes depuis le limogeage de ses amis".
Reste une question: est-ce que c'est le zaïmisme démesuré de Benbella et ses attitudes inconciliables avec ses adversaires et cela depuis le congrès de Tripoli qui ont conduit Boumédiène et ses compagnons à décider son limogeage? Ou bien des circonstances calculées de Boumédiène pour s'accaparer le pouvoir. Personne ne peut trancher sur la question. Ce qui se confirme dans la sorties de Zbiri confirmé par les dires de Chadli dans ses mémoires: cest la peur de Boumediene ace a la tournure des évènements...ce qui montre qu'il était un homme comme un autre... Intelligent certes mais qui avait des sentiments normaux...
lundi 8 juin 2015
El Khalifa: un acte de pillage
Cette insuffisance d’actifs, souligne-t-il, remonte à très loin, au moins à la date du 31 décembre 2002. Résultat : actuellement, le bilan de 2014, «nous avons un déficit de 104 milliards de dinars. A un tel déséquilibre, on peut donner un sens à travers l’achat de la villa de Cannes, l’opération d’importation des unités de dessalement, l’achat d’une unité de construction en Allemagne, l’achat des avions-taxi, du jet présidentiel (BBJ), ces crédits donnés, sans garantie, à ces opérations de sponsoring sans réflexion, aux grandes gentillesses accomplies, etc. Ce sont tous ces actes de gestion contestables qui ont été à l’origine des résultats négatifs».
Sans commentaire.
dimanche 7 juin 2015
Fares
Fares est mon fils ainé, aujourd'hui il passe son baccalauréat. Je me rappelle de tous les moments importants de sa vie, jusqu'à aujourd'hui. Un don de Dieu il est né à El Hadjar le 6 décembre 1996; le jour le plus heureux de ma vie, par une nuit d'hiver inoubliable pendant la guerre civile. En emmenant sa mère accouché de Annaba à El Hadjar ou habitait ma mère avec ma sœur Fouzia qui travaillait à la polyclinique du village, je devais d'abord, traverser plusieurs barrages de police avant d'arriver au lieu d'accouchement. Son entrée à l'école à Chbaïta Mokhtar: un village agricole dont les fermes coloniales ont été squattés et transformées en ruines par l'exode rurale en une bourgade sortie de nulle part: un espace repoussant, sale et moche et où sa maman etait institutrice. Ses joies, ses réussites aux examens de Sixième et de Brevet . Ses délires et mes frayeurs avec sa santé fragile. Il aura bientôt 19 ans... déjà! Comme le temps passe vite. D'après ma mère qui le connais bien, Fares est cachotier: il cache ses sentiments. C'est un garçon très sensible. J'ai pu le constater à plupart reprise. Notamment pendant les moments de délires de sa mère: Il est triste, et ses résultats à l'école s'en ressente: l'année de son brevet il a eu une note moyenne qui ne reflaitais pas sa valeur. Un jour, il m'a donné la raison: l'escapade de sa mère, loin de la maison pendant un (01) mois chez sa mère. Il n'avait pas admis cet état de fait; me reprochant par la même occasion de n'avoir rien fait pour la retenir.
Depuis il a beaucoup changé, au cours de cette année, il a beaucoup travaillé. Il est plus mur. J'espère qu'il gérera mieux ses sentiments pour s'en sortir dans la vie.
samedi 6 juin 2015
Procès
A travers les procès en cours: ceux de l'autoroute Est - Ouest et d'El Khalifa -plus particulièrement- et ceux à venir: Sonatrach I et II, sans oublier beaucoup d'autres. Le règne de Bouteflika s'est distingué par la multiplication des scandales et l'institution de la corruption à grande échelle et de l'impunité pour les protégés du système (ses protégés ) au point où les procès des escrocs et des corrompus jugés lors des différentes mascarades de justice: sensés éclairés l'opinion publique sur la nature de ces bandes de voyous et de leurs pratiques se sont transformés en tribunes pour les absoudre de leurs méfaits et les faire apparaître comme des victimes d'un système pervers et imminemment plus corrompu.
En réalité ces mascarades de justice font surgir au grand jour la faiblesse d'un Etat qui n'a plus, malgré tous les moyens constitutif dont il dispose la capacité d'éviter la mise en place d'organisation mafieuse en son sein, de contrer les fraudeurs à tous les niveaux et de combattre les escrocs et les voyous. Avec Bouteflika toutes les institutions de l'Etat sont soumis à son bon vouloir. Ainsi, certains responsables proches de lui se sont sentis intouchables pour se permettre tout. Les exemples pullulent. Comment dès lors expliquer l'implication de plusieurs hauts responsables politiques et syndicaux de son entourage dans la dilapidation et la gestion de deniers publics. Le procès El Khalifa a eu le mérite de faire la lumière sur l'implication directe de certains responsables dont certains sont toujours en poste et qui n'ont jamais été inquiétés par la justice.
On citera pèle - mêle: Sidi Saïd l'inamovible n°1 de L'UGTA, le secrétaire général du FLN et Ministre conseiller à la présidence de l'ėpoque Abdelaziz Belkhadem, l'ancien Ministre Hamas Abou Djerra Soltani ...etc qui se sont trouvés tous impliqués dans la plus grosse arnaque organisee par un enfant gâté du régime, fils de son père, un ancien du MALG: un pur jus du système. On remarquera que tout ces personnages sont dans leur majorité des proches de Boutéflika comme ceux impliqués dans le scandale de Sonatrach.
dimanche 24 mai 2015
Drôle de destin
Je me rappellerai toujours comme un retour de boomerang , la phrase de mon frère Farid sur son lit d'hôpital quelques semaines avant son départ vers un autre Monde: "Baki mon frère, je suis malade et je n'ai trouvé aucun soutien". Depuis je ne cesse de méditer ce cri de détresse qui résonne encore dans mes oreilles comme un bruit sourd et inaudible. J'étais impuissant face à une détresse pareille: sans voix, sans espoir. Je ne pouvais lui répondre. J'avais baissé les yeux. Il avait compris. Cet échange dans le silence hante mes nuits et m'empêche parfois de dormir. Mon père aussi m'avait dit la même chose à quelque chose près: le vendredi 1 juin 1990; je me rappelle de ses gémissements et sa demande d'aide pour une prise en charge à l'étranger. Il rendra l'âme le dimanche 3 juin 1990. J'étais impuissant à l'aider. J'avais l'impression d'être inutile. Devant cette impuissance je suis révolté contre moi - même. Aujourd'hui confronté à divers problèmes: scolarité de yacine ( ses résultats sont catastrophiques au lycée ); il n'a pu se remettre de la grève sauvage de deux mois déclenchée par les trabendiste du CNAPEST. Le problème de voisinage ( une ancienne immigrée qui se prostitue en France et qui est devenue folle et qui n'arrête pas de crier dans le bloc ou j'habite sans jamais s'arrêter), le mauvais caractère de mon épouse (qui passe ses trois quart du temps a bouder se renfermant sur elle même en écartant ses yeux hilares et absents): je suis résolu à prendre des décisions difficiles afin de retrouver la paix et la sérénité pour le temps qui me reste.
mardi 12 mai 2015
Le procès El Khalifa
Le Procès El Khalifa et son ballet de voyous et à leur tête un "Golden Boy " Abdelmoumen Khalifa pur produit du système Boutéflika: personnage effronté, "fils de son père" , manipulateur, flibustier et menteur invétéré, donc se permettant tout, niant au passage en bloc toutes les évidences que lui présente le juge dans son rôle dans la création, la gestion et la disparition du groupe El Khalifa et accessoirement dans la dilapidation a grande échelle des deniers publics. A l'écouter, on a l'impression soit d'avoir affaire à un voyou qui a manipulé tout le monde sans que personne ne se rende compte: un magicien. Soit a un attardé mental naïf qui a été utilisé et manipulé par de puissants personnages obscures d'un système pervers: une invention perpétuelle d'une vox populi en mal d'informations sensationnelles . Un procès spectacle ou tous les accusés emboîtent le pas à l'accusé principal pour se lancer dans une succession de discours mensongers niant toutes les preuves présentées par un juge mal à l'aise , et se permettant même certaines moqueries et remarques déplacés. Un procès bâclé qui risque d'humilier une justice dans l'incapacité d'être à la hauteur de l'enjeu: faire éclater la vérité , punir les voleurs, les escrocs et protéger les honnêtes gens. Ce procès ménage les loups et rit des brebis. Ce voyou manipulateur a drainé derrière lui une faunes de profiteurs opportunistes flibustiers sans scrupules hors du temps se croyant tout permis et n'ayant peur de personne. Si après le procès la justice n'est pas rendue et ses bandits blanchis alors des jours sombres guettent ce peuple amnésique et immature.
vendredi 8 mai 2015
Le début de la fin
D'apres la presse: trois Lycées ont été incendiés par leur élèves dans l'Algérois. Les responsables sont pour la plupart des élèves de classes de terminales contestatataires qui demande "El Ataba", c'est à dire une limite dans le programme de révision du baccalauréat. C'est une des conséquences prévisible de cette grève de deux mois des enseignants du secondaire. Une grève plus politique que socio-professionelle. Une grève qui veut mettre le pays a genoux. Car malheureusement, beaucoup ne font pas la différence entre un Etat Nation et un régime politique quelque qu'il soit. Les contestataires sont dans cette logique. Cette logique inauguré par le FIS et ses satellites au cours des années 90, qui voulait prendre le pouvoir en passant sur le cadavre de l'Etat et de ses citoyens. La résistance , les désastres et les conséquences ont été vécue et ont été payées très chères.
Après les routes coupées aux usagers par des demandeurs de logements, c'est l'école qui subit les conséquences de l'incompétence et du populisme d'un système politique illégitime et sans réelle volonté de s'occuper des problèmes des gens. Après la sécurite et la santé, aujourd'hui c'est au tour de l'éducation qui est mise à mal par les affairistes incompétents. A ce rythme l'Etat commence à ce déliter sûrement et durablement.
lundi 23 mars 2015
Le CNAPEST, le FIS et le reste.
dimanche 11 janvier 2015
Je Suis Charlie.
Au même moment je fréquentais mes compatriotes à la cité universitaire que je rencontrais le plus souvent à la mosquée pendant les heures de prière, car je n'avais pas beaucoup de temps. Un jour, alors que mon pays étais à feu et à sang, j'ai eu le réflexe naturel après un prêche de vendredi contre le "régime Algérien et ses suppôts les occidentaux en général" par un Iman autoproclamé appartenant aux étudiants Algériens et bénéficiant d'une bourse de ce pays qu'il insultait; de dire que j'étais pas d'accord avec leur manière de faire et de dire et que je me désolidarisais avec ce comportement et cette attitude. ce qui étais la moindre des choses à faire.
Depuis je fut montré du doigt et qualifié de tous les noms. Je fus isolé. Je n'ai jamais regretté ce que j'ai fait.
mardi 6 janvier 2015
Régionalisme
Depuis la crise dite berbériste de 1948 au sein du mouvement national. La situation n'a pas guère évoluée: Le repli régionaliste et les débats stériles resurgissent ça et là aux détours d'une colère ou d'un différent aux origines diverses. Preuve en est: la dernière sortie de Saïd Sadi sur Messali El Hadj et Benbella: deux figures majeurs du mouvement national qualifié l'un de "traître" et l'autre "d'agent" de Nasser.
Usant des mêmes artifices et pratiques que ceux qu'il dénonca et a autrefois combattu: les partis extrémistes du style de l'ancien FIS en Algérie ou du FN en France: la caricature, la rumeur, la vox populi et même parfois le mensonge.
On sait que les Algériens n'aiment pas leur héros. Ils veulent les démystifier pour les porter à leur niveau les tuer pour les oublier. Ils refusent de se raccrocher à des symboles forts et caractérisant l'héros Algérien idéalisé: courageux, patriote, créateur et juste. L'égalitarisme fondement de nos sociétés tribales et archaïques régit par des relations horizontal ou l'individu est défini par d'où il vient mais pas par ce qu'il est. La communautė est composėe d'invidus égaux. Cette structuration est très forte en Algérie et en particulier en Kabylie. Les interventions de Sadi s'inscrivent dans cette logique tribale et irrationnelle. Le raisonnement aussi.