dimanche 7 juin 2015

Fares

Fares est mon fils ainé, aujourd'hui il passe son baccalauréat. Je me rappelle de tous les moments importants  de sa vie, jusqu'à  aujourd'hui. Un don de Dieu il est né à  El Hadjar  le  6 décembre 1996; le jour le plus heureux  de ma vie, par une nuit d'hiver inoubliable  pendant la guerre civile. En emmenant sa mère accouché de Annaba à El Hadjar ou habitait ma mère avec ma sœur  Fouzia qui travaillait à la polyclinique du village,  je devais d'abord, traverser  plusieurs barrages de police avant d'arriver au  lieu d'accouchement.  Son entrée à l'école à Chbaïta Mokhtar: un village agricole  dont les fermes coloniales ont été squattés et  transformées en ruines par l'exode rurale en une bourgade sortie de nulle part: un espace repoussant, sale et moche et où sa maman etait institutrice. Ses joies, ses réussites aux examens de Sixième et de Brevet . Ses délires  et mes frayeurs avec   sa santé  fragile. Il  aura bientôt  19 ans... déjà! Comme le temps passe vite. D'après ma mère qui le connais bien, Fares est cachotier: il cache ses sentiments. C'est un garçon très sensible. J'ai pu le constater à plupart reprise. Notamment pendant les moments de délires de sa mère: Il est triste, et ses résultats à l'école s'en ressente: l'année de son brevet il a eu une note moyenne qui ne reflaitais   pas sa valeur. Un jour, il m'a donné la raison: l'escapade de sa mère, loin de la maison pendant un (01) mois chez sa mère. Il n'avait pas admis cet état de fait; me reprochant par la même occasion de n'avoir rien fait pour la retenir.

Depuis il a beaucoup changé,  au cours de cette année, il a beaucoup travaillé. Il est plus mur. J'espère qu'il gérera mieux ses sentiments pour s'en sortir dans la vie. 

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