Fares est mon fils ainé, aujourd'hui il passe son baccalauréat. Je me rappelle de tous les moments importants de sa vie, jusqu'à aujourd'hui. Un don de Dieu il est né à El Hadjar le 6 décembre 1996; le jour le plus heureux de ma vie, par une nuit d'hiver inoubliable pendant la guerre civile. En emmenant sa mère accouché de Annaba à El Hadjar ou habitait ma mère avec ma sœur Fouzia qui travaillait à la polyclinique du village, je devais d'abord, traverser plusieurs barrages de police avant d'arriver au lieu d'accouchement. Son entrée à l'école à Chbaïta Mokhtar: un village agricole dont les fermes coloniales ont été squattés et transformées en ruines par l'exode rurale en une bourgade sortie de nulle part: un espace repoussant, sale et moche et où sa maman etait institutrice. Ses joies, ses réussites aux examens de Sixième et de Brevet . Ses délires et mes frayeurs avec sa santé fragile. Il aura bientôt 19 ans... déjà! Comme le temps passe vite. D'après ma mère qui le connais bien, Fares est cachotier: il cache ses sentiments. C'est un garçon très sensible. J'ai pu le constater à plupart reprise. Notamment pendant les moments de délires de sa mère: Il est triste, et ses résultats à l'école s'en ressente: l'année de son brevet il a eu une note moyenne qui ne reflaitais pas sa valeur. Un jour, il m'a donné la raison: l'escapade de sa mère, loin de la maison pendant un (01) mois chez sa mère. Il n'avait pas admis cet état de fait; me reprochant par la même occasion de n'avoir rien fait pour la retenir.
Depuis il a beaucoup changé, au cours de cette année, il a beaucoup travaillé. Il est plus mur. J'espère qu'il gérera mieux ses sentiments pour s'en sortir dans la vie.
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