jeudi 30 janvier 2014

Rumeurs et propagande

La rumeur. Rarement vraie,  souvent à moitié et parfois totalement fausse. Elle est  destructrice sous-adjacente à une manipulation et atteint souvent son but. Le résultat est assuré: elle laisse des traces et le seul rempart contre la rumeur c'est de l'éviter.  Souvenez-vous du fonctionnaire de l'Université de Annaba pris en flagrand délit de corruption dont je vous ait parlé dans mon dernier blog. Il s'agissait en fait de rumeur. Le coup est parti, le presse en a parlé. La victime aura beau faire des démentis: le mal est fait.
Autre fait marquant cette semaine: l'histoire des réfugiés Syriens soit-disant refoulés à la frontière Algéro- Marocaine par l'Algérie. Une rumeur et une provocation de la part du Maroc face au refus de l'Algérie d'ouvrir ses frontières terrestres. Le Maroc est prêt à tout pour forcer la main aux Algériens d'ouvrir les frontières. En utilisant des réfugiés Syriens victime de la guerre civile comme alibi, afin de  créer une bréche  et mettre les Algériens devant un fait accompli. Geste Mesquin.
Enfin je terminerais en évoquant les rumeurs autour de l'affaire Amanda Knox qui ont fait qu'elle ressemble plus a une série télévisée des temps modernes comme dans les réalités show où se mêle jeunesse,  sexe, meurtre, intrigues et le  suspence rajouté par ses juges Italiens venant toit droit du moyen age pour les américains qui comdamnent puis  innocente puis comdamnent puis . . . On sait plus alors on attends.

mercredi 29 janvier 2014

Retour des pénuries

On commencera par là. Parler d'abord de la  pénurie de lait en Algérie qui me rappelle des mauvais souvenirs: ceux de se réveiller très tôt le matin  et aller chez l'épicier du coin faire la chaîne puis  les coudes pour le lait et autres denrées alimentaires qui étaient en constante rupture de stock,  car non produitent suffisamment chez nous; ou avoir des relations par ci et par là. Abat la pénurie!
Mais cela c'était il y'a plus de 30 ans, du temps du monopole de l'état sur le commerce extérieur, où l'Algérien ne connaissait pas le chomâge.
Aujourd'hui c'est le privé spéculateur qui importe ce que consomment les Algériens et qu'on n'arrive toujours pas a produire chez nous. Ceci arrange  le privé qui doit se faire des bénifices énormes, sans produire aucune richesse  pendant que l'Algérie connait un chomâge de masse. Vive la pénurie!
Dans tous les cas, on est toujours le dindon de la farce.
Ce qui nous conduit maintenant de parler de ce fonctionnaire  à l'Université de Sidi Amar (Annaba) et membre d'une assemblée populaire élue -de chez nous-: l'APW pour ne pas la citer  pris en flagrant délit de corruption  par la gendarmerie . L'histoire  alimente la vox populi à l'intérieur et à l'extérieur des chaumières par ses froides journées d'hiver. On s'étonne et on oublie - un instant- la pénurie de lait.
PS: Dieudonné l'humoriste français anti-sioniste vient d'être  perquisitionné chez lui pour avoir organisé son insolvabilité face au fisc sur l'ordre de la fine équipe  israëlienne à l'Elysée: VallSS- MoscoVichy et commandé par Hollande dit Flamby. On lui a saisi  600 000€ en liquide.
Le PS n'est pas le Parti Socialiste Français, mais le Parti Sioniste de France. C'est dommage.

samedi 25 janvier 2014

Les incendiaires

A lire certains articles de presse de "spécialistes" égarés  dans les théories de salons du nord de la Méditerranée et d'ailleurs blotti dans un confort éphémére, sans aucun lien avec le réel et le quotidien de ces Algériens pour qui, ils aiment avoir une compassion de façade qu'ils étalent dans certains journaux http://goo.gl/36xUZF  http://goo.gl/TXKMsa spécialisés dans la diversion et les amalgames mêlant pêle-mêle  la gestion de l'attaque terroriste de Tiguentourine, les émeutes des quartiers populaires autour d'Alger et ailleurs et les événements du M'zab avec leurs manipulateurs et apprentis sorciers, pour monter une théorie  d'un "système  en fin de vie": formule que l'on nous rabache depuis des décénnies à toutes les sauces: islamique, démocratique et laïque , pour masquer l'impuissance d'une socièté civile et de partis politiques qui ne jouent pas leur rôle  en  organisant les citoyens de ce pays autour de projets de sociètés fiables et structurant avec des perspectives d'avenir, ce contonant à exaspérer les régionalismes, le manque de liberté et d'injustices réelles ou imaginaires.
Dans le cas de la gestion de l'attaque terroriste de  Tiguentourine, l'Algérie soumise à un encerclement terroriste dans la région fomenté par une officine intégriste nourrit aux mammelles des Emirats sionistes du golfe, des rançons des otages occidentaux et du trafic de drogue ne pouvait répondre que par la fermeté à des éléments dans le but principale était d'entrainer l'Algérie dans des négociations longues et difficiles avec comme monnaie d'échange le chantage par une prise d'otages massive; ce qu'il fallait éviter à tout prix. C'est ce qui a été fait par les forces de sécurités Algériennes combinées: armée, police et gendarmerie et non par la DRS organe  mystifié par une opposition atone et irresponsable et ses relais occidentaux revanchards et néo-colonialiste. Quand à la méthode, la fin justifie les moyens. Le peuple assume ce fait et soutien son armée.
Les émeutes autour d'Alger et ailleurs sont le résultats  et la conséquence de dix ans de terrorisme qui a vu l'exode de milliers de ruraux  abondonnés à leur sort par un état incapable de les protéger vu l'immensité de la tâche face une terreur barbare généralisée  subissant comme pendant la guerre de Libération les conséquences directes des terroristes: absence de sécurité, absence d'école et chomâge. ..etc. Ces citoyens sont venus se masser autour des grandes villes à la recherche des conditions vitales minimales chez eux contrairement à certains qui ont fuit loin, parfois très loin, afin d'éviter d'entendre les supplices de leur compatriotes et qui reviendront -comme toujours-  après la tempête  comme ceux revenu le 19 Mars 1962 de partout pour crier victoire et guider ce peuple d'ignorants et de gueux vers le  bonheur ensuite vers le paradis. La gestion du quotidien de ces populations  est d'autant plus difficile que l'incompétence de l'administration  a tout les niveaux est totale que ce soit dans les priorités des besoins que dans la distribution de biens (logements, énergie, eau...). Malgré sa patience, l'injustice  réelle ou non, exaspère parfois les tensions des citoyens de ce peuple, créant par effet dominos des émeutes à défaut de révolutions que certains appellent de leurs voeux sans en mesurer les conséquences. Capable d'allumer le feu , comme Néron dont on dit qu'il incendia Rome pour ensuite en rire,  ou  ces révolutions arabes qui ont mis le monde arabe a feu et a sang au nom d'une liberté jamais acquise.
Les événements du M'zab sont le fruit du laxisme du pouvoir et d'un discours politique véhiculé par certains partis officielles dit  d'opposition ou d'organisation dite humanitaires qui loin de tenir des discours responsables sont à l'affût du moindre incident pour culpabiliser une communauté par rapport à une autre et certains groupes secessionnistes dont  les activistes postent à longueurs de journées des vidéos truquées et des appels à l'aide et à la détresse  à la communauté internationales contre le  massacre des Ibadites par les Arabes avec le soutien de la police et de l'administration Algérienne ; Les agneaux appellent les loups au secours par peur du berger. On croit rêver. Il y'a ceux qui  oublient les leçons de l'histoire.
En conclusion et à défaut d'un débat responsable au sein de la société à travers ses intellectuels et  ses structures (APN, Sénat) qui peut contribuer à nous sortir du sous-développement intellectuel en nous émancipant vers un devenir meilleur et nous guider vers un chemin éclairé et fédérateur pouvant servir de plateforme à la coexistance de toutes les éthnies, communautés, religions, groupes sociaux, minorités de toutes sortes je me permet de rappeler Montesquieu qui disait: «les peuples ont le gouvernement  qu'ils méritent». Le reste c'est du blabla.

vendredi 24 janvier 2014

Le Caire sous la terreur

Je me suis jamais remis du fait que les autorités Egyptiennes  aient décidé d'exiger des Algériens un visa d'entrée en #Egypte, lorsque l'Algérie était en proie à un terrorisme aveugle et une sauvagerie intégriste sans égale de part le Monde. J'ai eu et j'ai toujours l'impression, comme si un parent ou un voisin m'interdisait de venir lui rendre visite ou qu'il me fermer sa porte quand je suis dans la détresse et que je lui demandais de l'aide. Depuis l'Algérie a payé un lourd tribu -que l'on souhaite à personne- pour retrouver une paix relative, parfois interrompue par quelques épisodes malheureux: soubresauts d'un mal qui se résorbe lentement. Aujourd'hui l'Egypte est en proie a des actions de terreur qui portent atteinte à son intégrité, son économie et sa stabilité. Ce jeudi 23 janvier, une série d'attendats dans divers quartiers du Caire: cette ville éternelle qui a vécu des moments de gloire et de décadance et qui a toujours eu le dernier mot , causant plusieurs victimes et des dégats matériels importants notamment au fameux musée des antiquités, mémoire millénaire de la civilisation de l'Egypte et du Monde  à travers les siècles.  Certes les Islamistes Egyptiens ont exercés un  pouvoir légal fruit d'élections libres  aussitôt confisqué  par des militaires putshistes  mais ne justifie en rien ces attentats aveugles dont les victimes sont pour la plupart des innocents. Les extrémistes qui sont a l'origine de ses méfaits et de ces crimes discréditent l'Islam  en pensant défendre une cause perdue d'avance en passant d'un statut de victime à celui  de criminels sont à la solde et  entre les mains de manipulateurs  salafistes et wahabites adeptes de doctrines obscurantistes et rétrogrades . J'imagine mal l'Algérie exiger un visa pour les Libyens ou les Syriens parce qu'ils sont dans la tourmente, comme l'a fait l'Egypte et le Maroc, contrairement à la Tunisie dont la solidarité et la sagesse ont été  sans failles malgré les conséquenses endurées pour son soutien à l'Algérie.

mercredi 22 janvier 2014

Drame

Ce matin en arrivant à mon travail, à l'Université d'#Annaba à Sidi Amar, j'étais accueilli par la nouvelle d'un drame qui c'est passé la veille: La mort d'une jeune fille de 21 ans à l'intérieur de l'enceinte universitaire dans un taudis construit dans un recoin boisé et isolé par son compagnon: un égaré  et repris de justice à peine plus agé qu'elle et fils d'un travailleur de l'Université: un employé des cuisines de l'onou. C'est dans ce taudis construit de branchage et de ramassis de taules ondulées quelle a rendu l'âme sans assistance ni secours, dans le froid  et sous la pluie de l'hiver. La jeune fille était enceinte de trois mois et complétement dépendante de son compagnon qu'elle suivait partout et qui avait sur  elle -d'après les dires- un ascendant assez fort. Les autorités ont ouvert une enquête pour déterminer l'origine et les circonstances du décès. Il reste que ce drame interroge sur le laxisme de l'administration et le laissé-allé du service de sécurité de l'Université qui tolère l'implantation d'une baraque au sein d'une enceinte Universitaire sans sévir sous le prétexte que cette personne a déjà été chassée a plusieurs reprises du même endroit et qu'elle y revient a chaque fois. Plus grave encore elle nous interroge sur le devenir d'une jeunesse de plus en plus sans repères, livrée à elle -même,dépravée, et sans avenir.