Laboratoire

Cette journée a été calme. Pour moi seulement. Pour beaucoup la galère continue. J'attends toujours le financement pour notre laboratoire à l'Université. En attendant des gens s'agitent et organise le complot. Le drame c'est que personne n'ose afficher son désaccord avec moi. On m'envoie des émissaires pour m'apprendre que tel ou tel veux ..., on sait pas quoi. A travers cette petite expérience, on mesure autant compléxité que la lacheté des gens.
Que reste t'il de l'Université Algérienne. Comme pour tous les autres domaines sensibles natamment l'éducation. On a pratiqué la selection par l'echec. A tel point que l'Université algérienne est une des rares universités au Monde a avoir des Recteurs sans baccalauréat. Pratiquement tous les Recteurs de l'Est Algérien sont mon bachelier.

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El watan

Hier samedi, deux articles publiés par El Watan donne la mesure de l'état et de l'ampleur des dégâts de la mauvaise gouvernance dans notre pays. Au dela des effets visibles et du vécu quotidien des citoyens: terrorisme, chômage endémique, insécurité , corruption généralisée; ils sont accompagnées depuis un certain temps par un nouveau fléau : El harga, terme qui désigne l'immigration clandestine à partir des côtes algériennes vers l'Europe. Ce qui fait dire a Abdelaziz Rehabi qu'il s'agit là du summum du déshonneur. Les analyses des deux articles pointent les mêmes causes qui sont a l'origine de cette situation: absence de démocratie et utilisation des institutions de l'Etat; soit à des fins de répression (armée) soit à des fins de progagande (Parlement) au profit d'un clan. La mobilisation pour la modification de la constitution de toute la classe politique (supposée comme telle) pour un troisième mandat du président en est l'illustration. Ceci conduit les deux analyses aux mêmes conclusions: si les choses continus à ce rythmes; au plus tard dans vingts ans l'Algérie n'existera plus.

Hamza

Hamza est le nom de mon petit cousin. Il a vingt ans et il est en prison. Hier sa mère est venue me rendre visite avec sa fille. Quand son père est décédé Il avait juste quatre (04) ans, depuis il a grandit entre ces soeurs et son frère aîné qui aujourd'hui se prend pour le chef de famille au point de jouer le dictateur pour tout le monde.
Hamza est en prison, parce que son frère a voulu que se soit ainsi. Déja condamné pour agression à l'arme blanche à trois mois de prison avec sursis: Il l'accusera de lui avoir porté un coup de couteau.
Je ne sais pas quoi faire, devant ses yeux rougit par les larmes de cette femme qui ne sait plus à quel saint se vouer - seule dans son malheur- déchirée mais digne.
Espérons que Dieu lui vienne en alde.

Achoura

A chaque fois, les fêtes religieuses sont des occasions pour diverses pratiques rituelles dont la plupart n'ont aucun impact sur le comportement (Sira) de l'individu. Ces pratiques : Jeûne, repas festif sont devenues presque obligatoires à ces occasions. Au même moment la dégradation du cadre de vie, et les relations entre les gens ne cesse de croître. A ce rythme, même le peu de savoir et de rationalité dont nous disposons aujourd'hui disparaitra et nous entrainera au fin fond de l'histoire à jamais.
Achoura, qui doit être enseignée comme la volonté de Dieu d'être -toujours- à côté des justes n'a plus aucun sens.

Destin tragique

Il est une heure du matin. Je me suis réveillé comme d'habitude, après que je me sois couché assez tôt la veille. Comme d'habitude, je suis envahi par le souvenir du départ de mon frère. Un départ à la fleur de l'age accompagné des pires souffrances. Je n'arrive pas à admettre ce destin tragique qui accompagne notre famille et leur dispation assez tôt de la vie. Enfin passons.
Depuis six à sept mois j'avais mal au genoux gauche, à cause d'une chute, et c'est maintenant après avoir subi une opération chirurgicale que e réalise que j'ai besoin de perdre beaucoup de poids. Je me suis mis espérant que cela marche cette fois.
Pour un premier blog, je pense que c'est bon.
Salut.

Reflexions

Il est une heure du matin. Hier, je me suis endormi assez tôt; et je viens juste de me réveiller. Comme d'habitude, je suis habité ( pour ne pas dire envahi) depuis bientôt deux années par le malheur du départ de mon frère Farid. Je dois l'avouer, je n'arrive pas à admettre ce destin tragique qui ne cesse de frapper à notre porte. Partir au fleur de l'âge, après tant de souffrances me paraissent injuste. Toutes les explications possibles me paraissent vaines et n'apporte aucun réconfort.
Enfin, passons.

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