mercredi 6 février 2013

Algérie mon pauvre pays

Mon jeune fils Yacine âgé de treize ans est scolarisé  dans un collège de la ville de Annaba dans l'extrême Est de L'Algérie . Yacine est un enfant certes difficile mais honnête, parfois même : un peu trop d'après moi. Hier à son retour du collège,  il était abattu, dégoûté et révolté  par les scènes qu'il a  vécu pendant un examen de sciences naturelles qu'il venait de passer l'après midi même. Il était d'autant plus dégoûté qu'il avait passé toute la semaine à réviser ses cours avec un acharnement et une assiduité  journalière;  hors du commun et hors de ses habitudes. Sa mère et moi étions  contents et étonnés par ce brusque changement de comportement.
Pendant l'examen l'enseignante faisait semblant d'être absente et permettait ainsi au élèves de copier  à leur guise, le cahier sur les jambes dans un brouhaha  indescriptible. Mieux encore, certains élèves se permettaient même de se moquer d'elle avec des réflexions dans le genre:« Vous êtes gentille Madame», « On t'aime beaucoup» , ou « On vient de recevoir la révélation (El  Wahi)».
Quand on sait que ces pratiques ne sont pas dignes d'un établissement d'éducation car ils pervertissent l'esprit et le regard de nos enfants sur la société en générale à travers un système d'enseignement  qui devient basé sur un mode  d'évaluation pervers et malhonnête. Le chemin vers la décadence et son lot de malheurs nous attend dans un tournant  pas lointain.

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