vendredi 26 octobre 2012

Benbouzid

Maintenant que je suis concerné par la scolarité  de mes enfants, je me rends compte des dégâts que peux causer le régionalisme dans la gestion et la gouvernance d'un secteur aussi stratégique que celui de l'enseignement et de l'éducation en général. Ce mal est d'ailleurs nuisible à toutes les activités misent en commun pour l'édification d'une nation moderne. Benbouzid originaire  des Aurés, inamovible Ministre de l'éducation pendant plus de dix ans laissera un secteur en agonie. Ce comptable des chiffres au dépend de la qualité a  laissé  une école sans contenu produisant  des analphabètes au pire des élèves avec des connaissances fausses dans toutes les disciplines. Des livres d'histoire bricolerés avec des informations déformées parfois fausses, et des méthodes d'enseignement caricaturaux dans des espaces surchargés et générateurs de violences. Au delà  du contenu, comme souvent  partout au sein de nos institutions il s'appuyera sur sa région pour nommer ses collaborateurs, il placera ainsi à tort et à travers des gens de sa région souvent sans aucune compétence dans divers postes: directeur de l'éducation, responsable  établissement...etc. Dans ce domaine aussi sensible qui fut livré en pâture à  des apprentis régionalistes obtus et incompétents.

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dimanche 7 octobre 2012

Chadli est mort.

Le deuxième  Président de l'Algérie indépendante est décédé ce samedi 6 octobre 2012. Àvec son allure de bon père de famille, cet ancien Moudjahid très apprécié de ses compagnons pour son écoute et sa compassion, gouvernera  aux destinées  de nôtre  pays de 1979  au 12 Janvier 1992: date de son départ prématuré après un long bras de fer avec des islamistes survoltés et d'une insolence misérable. Entouré pendant son règne par des courtisans et des léches bottes : Abdelhamid Brahimi un individu  sans aucune personnalité 1er Ministre d'une incompétence sans aucune mesure , Benloucif un gratte papier qui sera Chef d'état major d'une armée dont il connais que les couloirs de bureaux à défaut des tranchées, un Messadia comploteur rescapé de l'affaire Lamouri qui rêvait d'un FLN du style soviétique  avec ses milliers de fonctionnaires mouchards et  profiteurs en tout genre ainsi que de son  omniprésence  partout. Cette caste de parasites  ruina  L'Algérie et l'entraîna vers les abîmes de l'enfer. On gardera du Président Chadli ses réformes  après les évènements  d'octobre 1988: la liberté  de la presse,  le multipartisme, la tentative de réforme dans le domaine économique et financier et contrecarré par l'agitation islamiste.
Son départ coincidera  avec les débuts de la guerre civile qu'il craiyait tant.

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