Hier, vers 15 h de retour de mon travail à Sidi Amar et après un crochet à Chbaïta Mokhtar pour ramener mon épouse. J'ai du faire face comme tous les automobilistes ( y compris les ambulances) allant vers Annaba sur la nationale 16 à un embouteillage monstre. Renseignement pris: il s'agissait de dégager la voie pour l'aéroport afin d'évacuer le Wali de Annaba vers l'etranger, pour des soins suite à un infractus. Admis la veille dans une clinique privée de Annaba spécialisée en cardiologie:la clinique Boumerouane, les autorités du pays décidèrent qu'il était préférable de le soigner ailleurs qu'en Algérie.
Il y'a quelques années, un collègue universitaire à eu le même problème. Admis au service d'urgence de cardiologie d'un hôpital public: l'hôpital Ibn Sina, il était abondonnė dans le couloir avec plusieurs autres malades dans l'attente d'une prise en charge par des medecins urgentistes qui travaillaient en flux tendu car le service datant de années 50 recevait les malades de plus de quatre Wilaya. Il a fallu l'intervention d'un responsable de l'Université pour être aussitôt admis dans un service de réanimation médical dont le chef de service: un ancien directeur de l'hôpital à pu équiper et s'occuper de son service pour le rendre convenable et fonctionnel. Il a pu être soigné.
Un constat s'impose: comment un citoyen peut -il croire au discours de responsables désignés pour améliorer et rendre fonctionnelles les structures et les espaces sensées les accueillir alors qu'eux mêmes les fuit. Comment peut-on croire un instant à la volonté de nos dirigeants de sortir ce pays du sous développement et de la misère. Personne n'y crois. Mais qu'ils aient au moins la décence de se faire soigner chez eux quand c'est possible.
jeudi 27 novembre 2014
Deux poids, deux mesures.
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