Depuis la crise dite berbériste de 1948 au sein du mouvement national. La situation n'a pas guère évoluée: Le repli régionaliste et les débats stériles resurgissent ça et là aux détours d'une colère ou d'un différent aux origines diverses. Preuve en est: la dernière sortie de Saïd Sadi sur Messali El Hadj et Benbella: deux figures majeurs du mouvement national qualifié l'un de "traître" et l'autre "d'agent" de Nasser.
Usant des mêmes artifices et pratiques que ceux qu'il dénonca et a autrefois combattu: les partis extrémistes du style de l'ancien FIS en Algérie ou du FN en France: la caricature, la rumeur, la vox populi et même parfois le mensonge.
On sait que les Algériens n'aiment pas leur héros. Ils veulent les démystifier pour les porter à leur niveau les tuer pour les oublier. Ils refusent de se raccrocher à des symboles forts et caractérisant l'héros Algérien idéalisé: courageux, patriote, créateur et juste. L'égalitarisme fondement de nos sociétés tribales et archaïques régit par des relations horizontal ou l'individu est défini par d'où il vient mais pas par ce qu'il est. La communautė est composėe d'invidus égaux. Cette structuration est très forte en Algérie et en particulier en Kabylie. Les interventions de Sadi s'inscrivent dans cette logique tribale et irrationnelle. Le raisonnement aussi.
mardi 6 janvier 2015
Régionalisme
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