Je me rappellerai toujours comme un retour de boomerang , la phrase de mon frère Farid sur son lit d'hôpital quelques semaines avant son départ vers un autre Monde: "Baki mon frère, je suis malade et je n'ai trouvé aucun soutien". Depuis je ne cesse de méditer ce cri de détresse qui résonne encore dans mes oreilles comme un bruit sourd et inaudible. J'étais impuissant face à une détresse pareille: sans voix, sans espoir. Je ne pouvais lui répondre. J'avais baissé les yeux. Il avait compris. Cet échange dans le silence hante mes nuits et m'empêche parfois de dormir. Mon père aussi m'avait dit la même chose à quelque chose près: le vendredi 1 juin 1990; je me rappelle de ses gémissements et sa demande d'aide pour une prise en charge à l'étranger. Il rendra l'âme le dimanche 3 juin 1990. J'étais impuissant à l'aider. J'avais l'impression d'être inutile. Devant cette impuissance je suis révolté contre moi - même. Aujourd'hui confronté à divers problèmes: scolarité de yacine ( ses résultats sont catastrophiques au lycée ); il n'a pu se remettre de la grève sauvage de deux mois déclenchée par les trabendiste du CNAPEST. Le problème de voisinage ( une ancienne immigrée qui se prostitue en France et qui est devenue folle et qui n'arrête pas de crier dans le bloc ou j'habite sans jamais s'arrêter), le mauvais caractère de mon épouse (qui passe ses trois quart du temps a bouder se renfermant sur elle même en écartant ses yeux hilares et absents): je suis résolu à prendre des décisions difficiles afin de retrouver la paix et la sérénité pour le temps qui me reste.
dimanche 24 mai 2015
Drôle de destin
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire