lundi 18 septembre 2017

Crise et traitement.

En écoutant le discours d'Ouyahia à L'APN sur la situation du pays et la crise financière et comment y faire face, je ne peux me remémorer les propos d'un ancien ministre d'économie polonais de l'ère socialiste qui s'interrogeait toujours en 1991, alors qu'il était déjà passé à l'ouest depuis longtemps sur l'incapacité des régimes socialistes de produire suffisamment  de richesse afin de la partager au plus grand nombre et ainsi conduire au bien être de tous; ce qui étais l'objectif de ces régimes . Ces systèmes ont montré leurs limites et personnes n'a pu expliquer les raisons; comme quoi les sciences économiques ne sont pas une science exacte. Comment  peut-on croire que ce qui n'a pas marché dans des sociétés organisées et industrialisées, marchera dans des sociétés post-coloniales avec des régimes populistes égalitaires  issus d'organisations tribales arriérées, de zaouias religieuses irrationnelles et fatalistes .
Bouteflika et Ouyahia veulent certes que le niveau  de vie des Algériens ne baissent pas  et que les mesures et la politique  sociale de construction de logements de soutien au produits de première nécessité  (lait, farine, énergie...) continue, et que la gratuité  des prestations sanitaires et de l'enseignement aussi,  alors que le pays n'a plus aujourd'hui les capacités de cette politique. Sauf s'il a recours à un financement non conventionnel de la demande intérieure notamment  les salaires et le budget de fonctionnement de l'Etat pour combler les mesures sociales de l'Etat chiffrées à plus de 15 Milliards de dollars, soit environ le tiers des recettes supposées en devises avec un baril à plus de 50€. Le drame c'est  que cette politique c'est toujours faite au détriment  de la qualité y compris dans des domaines sensibles et vitaux comme l'enseignement et la santé dont la qualité ne cesse de se détériorer pour atteindre des niveaux alarmants.  L'introduction d'un financement participatif dans certains secteurs comme la santé et l'enseignement supérieur par une libéralisation accompagnée de mesures de protection pour les plus faibles. Ces mesures doivent  être  graduelles et maîtrisées. Le soutien de l'Etat à l'énergie sous toute ses formes doit aussi être levé au regard des quantités énormes qui quitte le pays à travers les frontières.  Pour l'eau et l'électricité  l'Etat doit faire payer les consommateurs selon un barème graduel en fonction de leur revenus et de leur consommation.

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