lundi 24 février 2014

L'Ukraine

L'Ukraine, cette ancienne république soviétique est soumise depuis son indépendance aux aléas de la géopolitique, de la  crise financière et  de l'économie. L'Europe qui  semble, oublier aujourd'hui que c'est grâce à la bravouve et les sacrifices des soviets que l'Europe existe encore. En  s'alignant sur des américains de plus en plus arrogants et béllicistes par leur engagement dans une série de provocation envers la Russie à travers leur soutien à l'agitation de l'ouest de l'Ukraine et notamment a Kiev; berceau d'une contestation hybride entretenue autant par la crise qui touche l'économie mondiale que par les attitudes irresponsables de l'Europe et des Etats-Unis qui soufflent sur les braises de la contestation  en faisant  miroiter à un peuple avide de liberté et de bien être, un avenir plein de bonheur et de merveilles au sein d'une Europe tournée de plus en plus vers une économie matérialiste et consommatrice et qui n'est pas capable de gérer  et de protéger ceux qui sont déjà en son sein , l'exemple de la Grèce et d'autres est là pour nous le  rappeler.
Cette Europe fait le jeux des américains. Cette amérique continuent de pratiquer un expansionnisme tout azimuts en déplacant de plus en plus à l'est les frontières de l'otan  comme du temps de la guerre froide face à une Russie  redevenue riche et puissante et qui semble déranger autant l'Europe que les Etat-Unis depuis que Poutine parle du projet Eurasien . Ce Projet de grand espace de coopération aussi bien militaire que civil  fait peur aux américains qui ont peur de perdre leur leadership mondial et leur influence  au prix d'une misère et des conflits dans un monde qu'il veulent façonner à leur  intérêt: c'est à dire celui de la finance spéculatrice et des lobbys de tout genre. L'Afrique meurtrie par des conflits inter-Etats et des agitations internes de toute origine est l'exemple le plus saignant.
Ce qui se passe aujourd'hui est grave pour l'Ukraine elle-même qui risque la division entre l'ouest pro-europien et l'est russophile, mais surtout pour l'Europe dont le gigantisme et l'expansionnisme risque de la voir chercher à repousser plus loin encore ses frontières et prendre le  risque de faire la guerre.

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