Après vingt cinq ans passé comme enseignant à l’Université je découvre certaines pratiques et mœurs dont l’ampleur à pris des proportions alarmantes. La délation est érigée en vertu. Elle est institutionnalisée, codifiée et hiérarchisée. Le dernier exemple en date: la nomination ou la distribution sans aucun critères et dans l’opacité totale des postes de responsables de domaines , filières, parcours, et spécialité du nouveau système LMD en application depuis quelques années en Algérie. Des postes rémunérés donc destiné à récompenser un mélange de castes de délateurs attitrés , de lèches bottes et de spécialistes de la courbette. Comment expliquer la nomination d’ un responsable de domaine dont la charge horaire d’enseignement hebdomadaire est de Zéro (0) heure, alors que dans le même département certains enseignements sont assurés par des Ingénieurs de Laboratoire . Mieux encore, ce même responsable exhibe fièrement comme provocation une convocation de surveillance où le chef de département lui rappelle sa charge horaire pour justifier sa convocation a une surveillance. Ce déchainement tous azimut de ses chercheurs de primes dont le bon sens du terme , et qui n’ont comme seul souci que: une concurrence et la chasse aux nombres de primes amassées, sans se soucier un instant du sort de l’Université en général et encore moins de celle des étudiants . Ce manque de civisme de la part d’une élite forgée à la courbette et la mesquinerie nous éclaire sur le degré de décadence atteint par l’Université Algérienne en générale. A ce rythme et au vu de la dégradation continue que connais l’institution universitaire, cela augure d’un avenir incertain, sinon du néant.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire