lundi 20 juillet 2009

Décadence

Après vingt cinq ans passé comme enseignant à  l’Université je découvre certaines pratiques et mœurs dont l’ampleur à pris des proportions alarmantes.  La délation est érigée en vertu. Elle est  institutionnalisée, codifiée et  hiérarchisée. Le dernier exemple en date: la nomination ou la distribution  sans aucun critères et dans l’opacité totale des  postes de responsables de domaines ,  filières, parcours, et spécialité du nouveau système LMD en application depuis quelques années en Algérie. Des postes rémunérés  donc destiné à récompenser un mélange de castes de délateurs attitrés , de  lèches bottes et de spécialistes de la   courbette. Comment expliquer la nomination d’ un responsable de domaine dont la charge horaire d’enseignement hebdomadaire  est de Zéro (0) heure, alors  que dans le même département certains enseignements sont assurés par des Ingénieurs de Laboratoire . Mieux encore, ce même responsable exhibe fièrement comme provocation  une convocation de surveillance où le chef de département lui rappelle sa charge horaire  pour justifier sa convocation a une surveillance. Ce déchainement tous azimut de ses chercheurs de primes dont le bon sens du terme , et qui n’ont comme seul souci que: une concurrence et  la chasse aux nombres de primes amassées, sans se soucier un instant du sort de l’Université  en général et  encore  moins de celle des  étudiants . Ce manque de civisme de la part d’une élite forgée à la courbette et la mesquinerie nous éclaire sur le degré de décadence atteint par l’Université Algérienne en générale.  A ce rythme et au vu de la dégradation continue que connais l’institution universitaire, cela augure d’un avenir incertain, sinon du néant.

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