mardi 19 mai 2009

Malaise

Aujourd’hui, j’ai eu un malaise au niveau de la poitrine. Une alerte comme on dit.  Je crains ce genre de malaise. Surtout depuis qu'Il y’a quelques jours , un ancien collègue reconverti dans le commerce du médicament- où en apparence il a réussi-, à eu une crise cardiaque après un malaise. Il est parti. Il aimait la vie. Il aimait même trop la vie. La vie ne voulait pas de lui. Passons…

Fares c'est mon fils ainé. Il a arrêté ses cours. Pour lui c’est les vacances, l’année prochaine  il sera scolarisé dans un collège du côté  du ruisseau d'or ( Oued Eddeheb) tout près de sa grand mère. Il est content. Enfin, c’est comme cela. Il faudrait qu’il trace son chemin, qu’il apprenne a vivre avec les autres. Jusqu’à maintenant il vivait seul avec son frère Yacine. Il n’avait pratiquement pas d’ami sauf Yacine.

Ma voisine est un personnage. Elle est ma voisine depuis vingt trois ans  (déjà!). Ma voisine c’est plaint de ma femme.  Il parait qu’elle lui parle plus. Ma femme est comme ça. Toute sa famille est comme cela. Ce sont des berbères originaires d’une région montagneuse  coincée entre les plaines de Guelma et les plaines de Sedrata. On les appellent les Achach: des petites tribus parseméesdans une montagne du bout du monde : un endroit qui ressemble a nul part où les gens ne doivent pas trop se parler.  Ces gens sont difficiles au contact. C’est la seule explication que j’ai trouvé pour expliquer le caractère de ma femme. Quand on est montagnard: on est plus près du ciel, et plus on est  près du ciel plus en a mauvais caractère. 

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